Gaza: un journaliste de la chaîne Al Jazeera tué lors d'un bombardement israélien

Le correspondant d'Al Jazeera, Wael Dahdouh, réagit devant le corps du caméraman d'Al Jazeera, Samer Abu Daqqa, qui a été tué par une frappe aérienne israélienne, lors de ses
Le correspondant d'Al Jazeera, Wael Dahdouh, réagit devant le corps du caméraman d'Al Jazeera, Samer Abu Daqqa, qui a été tué par une frappe aérienne israélienne, lors de ses Tous droits réservés Mohammed Dahman/Copyright 2023 The AP. All rights reserved.
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Par Somaya Aqad, AP
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Le journaliste caméraman de la chaîne de télévision Qatarie, Al Jazeera, Samer Abu Daqqa a succombé à ses blessures. Il se trouvait avec son collègue dans une école de la ville de Khan Younès dans le sud de la Bande Gaza. Tous deux ont été touchés par des éclats d'obus.

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Le journaliste Palestinien, Samer Abu Daqqa, de la chaîne Al-Jazeera, est mort vendredi soir, il avait été gravement blessé par un drone israélien alors qu'il se trouvait dans une école-refuge située à Khan Younès, dans le sud de Bande de Gaza.

Âgé de 45 ans, Samer Abu Daqqa était père de quatre enfants, il se trouvait en compagnie de son collègue, le journaliste Wael Dahdouh, reporter en chef de Jazeera à Gaza, ils sont entrés dans une école qui avait été touchée lors d'une première attaque, lorsqu'un drone a lancé une seconde attaque. 

Wael Dahdouh a pu se rendre à pied jusqu'aux médecins, tandis que Samer Abu Daqqa, s'est vidé de son sang durant plusieurs heures. Les secours n'ont pas pu intervenir à cause des routes endommagés et bloqués par les débris. 

Il a été inhumé ce samedi, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, des centaines de Palestiniens ont assisté à ses obsèques. D'après le Comité de protection des journalistes, Abu Daqqa est le 64e journaliste tué depuis le début du conflit : 57 Palestiniens, quatre Israéliens et trois Libanais.

L'ambassadeur palestinien à l'ONU, Riyad Mansour, a déclaré lors d'une réunion de l'Assemblée générale consacrée à la guerre qu'Israël "s'en prend à ceux qui pourraient documenter (ses) crimes et informer le monde, c'est-à-dire les journalistes".

"Nous pleurons l'un de ces journalistes, Samer Abu Daqqa, blessé par une frappe de drone israélienne et laissé à l'agonie pendant six heures alors que les ambulances n'ont pas pu l'atteindre", a déclaré M. Mansour

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