Ils étaient des milliers à manifester mardi soir, à Tirana, devant la résidence du Premier ministre albanais, qu’ils accusent de corruption.
Un mouvement à l’appel d’un groupe d’opposition, mené par l’ancien Président et chef du gouvernement du pays, Sali Berisha.
Ce dernier, s’est d’ailleurs adressé aux manifestants par vidéoconférence, depuis son domicile, où il est assigné à résidence depuis décembre, dans le cadre d’une enquête pour corruption.
Selon lui, les accusations portées contre lui, seraient "purement politiques" et seraient poussées par l’actuel Premier ministre Edi Rama.
Depuis des mois, les députés de l’opposition réclament la création d’une commission parlementaire, pour enquêter sur des affaires de corruption présumées, impliquant plusieurs hauts-fonctionnaires.