Les donateurs promettent 5,6 milliards d’euros pour aider les Syriens

Les pays donateurs pour aider les Syriens étaient réunis à Bruxelles
Les pays donateurs pour aider les Syriens étaient réunis à Bruxelles Tous droits réservés AP Photo Geert Vanden Wijngaert
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Par Isabel Marques da Silva
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La communauté internationale était réunie jeudi à Bruxelles pour la 7e conférence consacrée à l’avenir de la Syrie et de la région.

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La communauté internationale promet 5,6 milliards d’euros d’aide pour les Syriens. C’est le montant annoncé jeudi à l'occasion de la 7e conférence de Bruxelles pour soutenir le futur de la Syrie et la région. A cela, s’ajoutent 4 milliards d’euros sous forme de prêt.

L'argent doit permettre de venir en aide aux 15 millions de personnes qui vivent dans le pays déchiré par la guerre mais aussi de soutenir les Etats voisins qui accueillent des réfugiés syriens.

"Il s'agit d'une crise qui affecte bien sûr les personnes concernées, mais aussi tous les pays voisins et le reste du monde. (...) Nous devons soutenir la résilience des communautés, les services de base, l'économie locale d'une manière qui permette aux gens de maintenir leur autonomie", explique Ulrika Modéer, Sous-secrétaire générale de l’ONU.

Le tremblement de terre qui a frappé en février la Turquie et la Syrie a accentué la crise. Les ONG présentes sur la ligne de front ne sont plus en mesure de faire face aux besoins.

L’une d’elles, Violet, opère dans les zones rebelles du nord-ouest, avec 1 200 volontaires qui tentent d'aider les jeunes et les femmes. Elle gère également deux maternités et deux hôpitaux pour les soins de santé primaires.

"Nous avons besoin d'un financement flexible que nous pouvons mobiliser et utiliser immédiatement en cas de catastrophe. Nous devons conserver notre capacité à répondre aux situations d'urgence", détaille Hisham Dirani, directeur de l’ONG.

Sur les 6,8 millions de Syriens qui ont fui le pays, 5 millions vivent dans le voisinage proche. La Turquie accueille plus de 3 millions de réfugiés, les déplacés ont aussi trouvé refuge au Liban, en Jordanie, en Irak et en Egypte.

Mais ces pays évoquent de plus en plus la possibilité de renvoyer chez eux ces réfugiés. L'un des arguments avancés est qu'il n'existe aucune perspective d'alternative politique viable au régime syrien. D’autant plus depuis que la Ligue arabe a réadmis, en mai dernier, le président Bachar Al-Assad qui avait été expulsé de l'organisation au début de la guerre civile en 2011.

Si les pays voisins de la Syrie venaient à passer de la parole aux actes, les flux migratoires pourraient changer. Au lieu de rentrer chez eux, les réfugiés pourraient alors chercher un autre refuge et l'Europe apparaîtrait comme une destination possible.

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