L’UE fixe son discours concernant la guerre entre Israël et le Hamas

Le président du Conseil européen Charles Michel
Le président du Conseil européen Charles Michel Tous droits réservés Alexandros Michailidis
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Par Euronews
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Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE se sont retrouvés mardi en visioconférence pour clarifier et définir la ligne à suivre par les 27 dans le cadre du conflit entre l’Etat hébreu et le mouvement islamiste palestinien.

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Une minute de silence pour les victimes en Israël, dans les territoires palestiniens, mais aussi pour les personnes tuées dans des attaques terroristes en France et en Belgique. C'est avec gravité que les dirigeants de l'Union européenne se sont retrouvés mardi pour un sommet en visioconférence afin de fixer une position commune après une semaine de messages contradictoires sur la guerre entre l'Etat hébreu et le Hamas.

Si les 27 soutiennent Israël, le discours se fait désormais plus critique.

"Quand vous coupez les infrastructures de base, quand vous coupez l'accès à l'eau, quand vous coupez l'électricité. Si vous ne permettez pas la livraison de nourriture, ce n'est pas conforme au droit international", insiste le président du Conseil européen, Charles Michel.

Cette prise de position commune fait suite au déplacement en Israël de la présidente de la Commission européenne. Ursula von der Leyen est accusée à cette occasion d'avoir donné un blanc-seing à l'Etat hébreu dans sa réponse aux attaques menées par le Hamas.

L'aide humanitaire a aussi fait les frais de cette confusion politique. Un commissaire européen a pris l'initiative d'annoncer la suspension du soutien européen. Désormais, les 27 répètent et assurent qu'ils maintiendront l'aide nécessaire aux Palestiniens et comptent même tripler le montant de l'enveloppe.

"C'est le Hamas qui est terroriste, pas le peuple palestinien. Nous devons donc nous occuper du peuple palestinien et de ses besoins humanitaires. Il n'y a pas de contradiction entre le fait d'être solidaire d'Israël et d'agir pour les besoins humanitaires des Palestiniens", assure Ursula von der Leyen.

Les chefs d'Etat et de gouvernement ont aussi évoqué les défis à venir. Il s'agit d'éviter que le conflit ne s'étende à l'échelle régionale et empêcher que la guerre en cours n'alimente les extrémismes en Europe. Les 27 demandent aussi la libération de tous les otages sans condition.

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