"Il faut qu'on parle, Elon" : le nouveau président argentin, Javier Milei, tend la main au milliardaire américain

Le milliardaire propriétaire de X, Elon Musk (à gauche), et le président élu de l'Argentine, Javier Milei.
Le milliardaire propriétaire de X, Elon Musk (à gauche), et le président élu de l'Argentine, Javier Milei. Tous droits réservés AP Photo
Tous droits réservés AP Photo
Par Associated Press
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Cet article a été initialement publié en anglais

Elon Musk, propriétaire de X, avait déjà exprimé son soutien à Javier Milei, le nouveau président argentin, après son élection en novembre.

PUBLICITÉ

Elon Musk a partagé mardi une vidéo dans laquelle le président élu de l'Argentine Javier Milei affirme que l'égalité ne devrait jamais passer avant la liberté, un signe de l'attention que portent plusieurs conservateurs notoires au futur chef d'État libertaire.

"Il faut qu'on parle, Elon", a répondu Javier Milei sur X, anciennement Twitter.

Ce n'est pas la première fois que Elon Musk, fondateur de SpaceX et PDG de Tesla, exprime son soutien à Javier Milei sur les médias sociaux.

"La prospérité est sur le point d'arriver en Argentine", a écrit Elon Musk lorsque Javier Milei a remporté le second tour de l'élection le 19 novembre.

Dans l'extrait d'interview partagé par l'entrepreneur américain, Javier Milei s'oppose aux efforts visant à rendre les sociétés plus égalitaires, estimant qu'il est bien plus important que les gens soient libres.

"Il y a une phrase sublime de Milton Friedman que je trouve remarquable : quand on donne la priorité à l'égalité sur la liberté, on finit par n'obtenir ni l'une ni l'autre. Mais quand on donne la priorité à la liberté sur l'égalité, on obtient beaucoup des deux", déclare Javier Milei dans cette interview, en faisant référence à l'économiste américain qui a reçu le prix Nobel d'économie en 1976.

Dans la même interview, le nouveau président argentin cite John Stuart Mill, philosophe, économiste et homme politique britannique du XIXe siècle, qui affirmait qu'une société qui met l'accent sur l'égalité "devient en fin de compte une société de pillards et elle coule", avant d'ajouter : "C'est l'histoire de l'Argentine".

Javier Milei, qui prendra ses fonctions dimanche, considère également que la redistribution des revenus consiste à "utiliser l'appareil répressif de l'État pour prendre à ceux qui réussissent" et à distribuer l'argent arbitrairement "en fonction de ce que veut la personne au pouvoir".

Le président élu a également attiré l'attention de l'ancien président américain Donald Trump et de l'ex-animateur de Fox News Tucker Carlson, qui l'ont interviewé avant l'élection.

Le mois dernier, Donald Trump a félicité Javier Milei pour sa victoire lors d'un appel téléphonique au cours duquel il a annoncé au président élu qu'il prévoyait de se rendre à Buenos Aires.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

La victoire de Javier Milei soulève des questions sur l’accord commercial UE – Mercosur

Elon Musk dit avoir empêché une attaque contre la flotte russe de Crimée

Elections européennes : des réseaux sociaux sous influence, mais un peu mieux surveillés dans l'UE