Attentat meurtrier contre Charlie Hebdo à Paris

Attentat meurtrier contre Charlie Hebdo à Paris
Par Fabien Farge
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L’effroi, l‘émotion et l’horreur en fin de matinée dans la capitale française. Les locaux du journal satirique Charlie Hebdo dans le XIème

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L’effroi, l‘émotion et l’horreur en fin de matinée dans la capitale française. Les locaux du journal satirique Charlie Hebdo dans le XIème arrondissement ont été le théâtre d’un attentat terroriste contre la liberté de la presse et de pensée.

Au moins 12 personnes ont été tuées et onze autres blessées dont quatre graves lors d’une fusillade à la kalachnikov en pleine conférence de rédaction et lors d‘échange de tirs avec des policiers.
Deux policiers vont succomber ainsi que cinq journalistes, nos confrères : le chroniqueur Bernard Maris et les quatre dessinateurs, les quatre plumes de Charlie : Cabu, Charb, Tignous et Wolinski. Ils étaient les cibles d’une attaque préparée et ciblée contre le journal ayant publié à plusieurs reprises des caricatures du prophète Mahomet.

Le président de la République, François Hollande, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve et le Premier ministre, Manuel Valls se sont rendus dans les locaux endeuillés de Charlie Hebdo en signe de solidarité nationale et pour condamner cet attentat terroriste.

D’importants moyens ont été mis en place pour tenter de les retrouver avec une cellule de crise interministérielle mobilisant 3000 personnes sur fond de niveau d’alerte attentat relevé au niveau maximum. La sécurité est renforcée à Paris et dans toute la région Ile-de-France en particulier : les écoles, les lieux de culte, les bâtiments officiels, les organes de presse et les grands magasins en ce premier jour des soldes d’hiver.

Les agresseurs au nombre de trois selon le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve sont parvenus à prendre la fuite à bord d’une voiture Citroën C3 noire puis ils ont changé de véhicule à Pantin au nord de Paris et pris un autre véhicule, volé à un automobiliste. D’importants moyens ont été mis en place pour tenter de les retrouver avec une cellule de crise interministérielle mobilisant 3000 personnes sur fond de niveau d’alerte attentat relevé au niveau maximum.

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