Merkel et Hollande tournés vers l'Europe post Brexit

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Par Euronews avec agences
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Angela Merkel et François Hollande posent des jalons pour construire l'Europe de l'après Brexit, près de trois semaines après le choix des Britanniques de quitter l'Union européenne.

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Les leaders de l’Union européenne préparent l’après Brexit et pressent Londres de se prononcer sur ses futures relations avec les 27.

Les autorités britanniques vont être amenées à négocier de nouveaux accords commerciaux, non seulement avec l’Union européenne mais aussi avec une soixantaine de pays, liés au bloc européen par des traités de libre-échange.

Angela Merkel et les conditions d'accès au marché européen

Pour Angela Merkel, le Royaume-Uni est “un partenaire important” de l’Allemagne.

“Nous resterons étroitement liés aux Britanniques à l’avenir”, a déclaré la Chancelière devant les ambassadeurs étrangers en Allemagne.

“Mais l’Union européenne et les 27 états membres restants doivent aussi protéger leurs intérêts. Et tout pays voulant avoir un accès libre au marché unique européen devra accepter en retour toutes les libertés fondamentales, y compris la libre circulation des personnes”, a-t-elle ajouté.

François Hollande en tournée pour redéfinir l'Europe des 27

François Hollande se rendra, lui, dès le 19 juillet dans plusieurs pays européens (Portugal, République tchèque, Autriche, Slovaquie et Irlande) pour “donner une nouvelle impulsion à l’Europe des 27”.

En attendant, le Brexit s’est invité dans les discussions avec Jacob Zuma, le président sud-africain, en visite à Paris.

“Il n’y aura aucune conséquences du Brexit sur la relation entre l’Union Européenne et l’Afrique du Sud”, a assuré le chef de l’Etat français.

George Osborne vante la City à l'étranger

Le ministre britannique des Finances, George Osborne, est, lui, en tournée aux Etats-Unis avant de se rendre en Chine et à Singapour pour rassurer les milieux financiers et défendre l’attractivité de la City.

Il avait déjà rencontré les dirigeants de grandes banques internationales qui réfléchissent à la possibilité de transférer une partie de leurs salariés hors du Royaume-Uni pour conserver un accès direct au marché unique européen.

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