Situation catastrophique pour le tourisme en Europe

Une plage vide à Chypre
Une plage vide à Chypre Tous droits réservés Petros Karadjias, AP
Tous droits réservés Petros Karadjias, AP
Par Olivier Peguy avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le secteur touristique pèse lourd dans les économies en Europe. Ses difficultés actuelles, liées à l'épidémie de coronavirus, inquiètent fortement.

PUBLICITÉ

L’Union européenne plaide pour une réouverture progressive des frontières des Etats-membres. L’objectif de Bruxelles, c’est de donner un coup de pouce au secteur du tourisme, durement impacté par l’épidémie de coronavirus.

Ce secteur est crucial pour les économies européennes, avec près de 2,3 millions d'entreprises, essentiellement des PME.

Le nombre d’emplois concernés avoisine les 27 millions dans toute l’Europe.

Et à l’échelle de l’Union, le tourisme représente 10% du PIB. C’est encore plus marqué dans les pays du sud de l’Europe : l’Espagne, l’Italie, la Grèce.

Des pertes en milliards d'euros

L’épidémie de coronavirus et la paralysie qu’elle a entraînée met donc de nombreuses économies dans la panade.

D’après l'association européenne des agents de voyages et des tour-opérateurs (ECTAA), la pandémie pourrait entraîner une perte de 30 milliards d’euros rien que pour le premier trimestre de l’année, et 46 milliards au deuxième trimestre. Ces estimations sont établies par rapport aux résultats des années précédentes.

Impacts sur l'emploi

Et ces pertes se répercutent déjà sur l’emploi.

Pour preuve, l’annonce du leader mondial des voyagistes, l’Allemand TUI, qui prévoit la suppression de 8000 postes, soit 10% de ses effectifs !

De son côté, Brussels Airlines envisage de se séparer d’un quart de son personnel.

Aucune compagnie aérienne n’est épargnée, la plupart des vols moyens et longs courriers étant annulés.

Les États sont appelés à la rescousse pour éviter les faillites.

D’après l'Association internationale du transport aérien (Iata), le transport de passagers ne devrait pas retrouver avant 2023 au plus tôt son niveau d'avant la crise du coronavirus.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le cloud : stockage dématérialisé, mais impact environnemental bien réel

Les dépenses militaires européennes sont-elles suffisantes face à la menace russe ?

Les ventes de voitures électriques de Volkswagen chutent : Pourquoi les Européens reviennent-ils à l'essence ?