Mali : l'armée promet une transition démocratique

Le colonel malien Assimi Goïta, à la tête du CNSP.
Le colonel malien Assimi Goïta, à la tête du CNSP. Tous droits réservés AP/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved.
Tous droits réservés AP/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved.
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Au Mali, l'armée promet une transition démocratique de trois ans, après s'être emparée du pouvoir. Les négociations avec les Etats d'Afrique de l'ouest se poursuivent.

PUBLICITÉ

Au Mali, les militaires promettent une transition démocratique de trois ans, qui porterait un membre de la junte à la tête du pays. L'armée s'est emparée du pouvoir mi-août et à l'issue du deuxième jour de négociations avec la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest, elle accepterait de libérer le président déchu Ibrahim Boubakar Keïta, détenu depuis mardi.

"La délégation de la Cédéao et les militaires veulent que le pays aille de l'avant", assure Goodluck Jonathan, chef de la délégation ouest-africaine et ancien président nigérian. "Nous sommes parvenus à un accord sur un certain nombre de questions, mais pas sur toutes".

La transition serait dirigée par un organe présidée par un militaire, qui serait aussi chef de l'Etat.

"Les discussions continuent", précise Ismael Wague, porte-parole de la junte. "On a eu des points de compromis sur certains aspects".

L'armée aurait accepter le placement en résidence sécurisée du Premier ministre Boubou Cissé, lui aussi arrêté, alors que les discussions devaient se poursuivre ce lundi.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Les Îles Canaries face au défi migratoire

Le chef de l'armée kényane, le général Francis Ogolla, est mort dans un accident d'hélicoptère

Famine au Soudan : la communauté internationale promet plus de 2 milliards d'euros d'aide