Le président du Kirghizstan se dit "prêt à démissionner" pour mettre fin à la crise politique

Le président kirghize Sooronbai Jeenbekov le jour des législatives le 4 octobre 2020
Le président kirghize Sooronbai Jeenbekov le jour des législatives le 4 octobre 2020 Tous droits réservés Vladimir Voronin/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
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Par euronews avec AFP,AP
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"Je suis prêt à quitter le poste de président de la République kirghize lorsque des autorités exécutives légitimes auront été approuvées et que nous serons de retour sur la voie de la légalité" affirme depuis ce matin Sooronbaï Jeenbekov.

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Le président du Kirghizstan Sooronbaï Jeenbekov s'est déclaré "prêt à démissionner" pour tenter de mettre fin à la crise politique.

"Je suis prêt à quitter le poste de président de la République kirghize lorsque des autorités exécutives légitimes auront été approuvées et que nous serons de retour sur la voie de la légalité", a-t-il déclaré dans un communiqué rendu public tôt ce vendredi sur son site internet. Deux jours après avoir échappé à une procédure de destitution au parlement, Jeenbekov semble donc plus prêt à envisager la suite.

Depuis les élections législatives de dimanche dernier, ce petit pays d'Asie centrale est secouée par une révolte initiée par les partis politiques qui se sont retrouvés évincés du parlement. Soutenu par la population, à Bichkek et dans d'autres villes kirghizes, le mouvement a déjà abouti à l'invalidation du scrutin et à la démission du premier ministre kirghize. 

Lundi et mardi, des manifestants avaient pris d'assaut et occupé le siège du gouvernement, le bureau de la présidence et le parlement. Des unités de défense volontaires politiquement neutres contrôlent désormais ces bâtiments. Mais d'anciens politiciens avaient aussi été libérés de prison dans la nuit de lundi à mardi.

Sadyr Japarov, politicien nationaliste et détracteur du président Sooronbaï Jeenbekov, s'est fait désigner Premier ministre lors d'une réunion très confuse de parlementaires.

Sa nomination a été rejetée par un "Conseil de coordination" créé par les leaders de plusieurs partis d'opposition.

Seul terrain d'entente, ces deux forces adverses appellent ensemble au départ de Sooronbaï Jeenbekov, dont l'autorité est également menacée par son grand rival, l'ex-président Almazbek Atambaïev, libéré de prison lui aussi dans la nuit de lundi.

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