Ces tests représentent une alternative intéressante aux PCR. Ils permettent d'avoir les résultats au bout de 15, 30 minutes, mais ils sont moins efficaces sur les personnes asymptomatiques.
Face à la deuxième vague épidémique, la France continue de renforcer et d'améliorer son dispositif de dépistage.
Les défaillances du dépistage classique
Deux millions de tests ont été réalisés la semaine dernière, mais les délais d'attente et de résultats - souvent jusqu'à 48 heures- demeurent un frein important pour freiner efficacement le virus.
L'arrivée progressive des tests rapides représente un signe d'espoir. Dans la région parisienne, des centres de dépistage rapide ont ouvert aux abords de plusieurs gares. Et ceux qui s'y font tester semblent conquis :
"Je voulais vraiment savoir tout de suite si je n'étais plus du tout contagieuse, plus du tout positive, et donc j'ai la réponse, je suis tranquille."
"J'ai été dans au moins quatre laboratoires, à attendre trois heures pour me faire tester, alors que là franchement, c'est super rapide. 15 minutes de queue, 15 minutes de résultat. C'est génial."
Moins efficaces sur les patients asymptomatiques
Ces tests représentent une alternative intéressante aux tests PCR. Effectués également à l'aide d'une tige enfoncée au fond du nez, ils permettent d'avoir les résultats au bout de 15 ou 30 minutes. Mais ils sont moins efficaces que les tests PCR, notamment sur les patients asymptomatiques.
Ces tests seront notamment disponibles à terme dans les pharmacies ou les aéroports pour dépister les voyageurs en provenance de zones à risque.