Pas d'accalmie en vue au Proche-Orient : le conflit entre Israël et Gaza entre dans sa 2ème semaine

Pas d'accalmie en vue au Proche-Orient : le conflit entre Israël et Gaza entre dans sa 2ème semaine
Tous droits réservés Adel Hana/AP
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Par Euronews avec AFP
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Des bâtiments sont éventrés dans la bande de Gaza après une semaine d'intenses bombardements de l'armée israélienne sur l'enclave palestinienne, alors que les tirs de roquettes se poursuivaient vers le sud de l’État hébreu.

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Des bâtiments éventrés dans la bande de Gaza après une semaine d'intenses bombardements de l'armée israélienne sur des positions du Hamas.

Déjà plus de 200 morts à Gaza

Le conflit dans l'enclave palestinienne a déjà fait plus de 200 morts, dont une cinquantaine d'enfants et plus de 1 300 blessés.

Ce lundi, après une nuit de raids particulièrement intenses, les rues de Gaza étaient désertes, la population vivant dans la peur de nouvelles frappes. Quelque 40 000 habitants ont déjà fui leur maison, selon l'ONU.

L'armée israélienne, de son côté, affirme avoir détruit 15 kilomètres de tunnels ainsi que neuf maisons de hauts commandants du Hamas qui auraient servi à stocker des armes. Un navire suspect a également été ciblé.

D'autres tirs de roquettes vers Israël

De nouvelles roquettes ont également été tirées depuis Gaza vers les villes du sud d'Israël, Ashkelon et Ashdod.

Au total, en l'espace d'une semaine, ce sont pas moins de 3 000 projectiles qui ont été tirés par les groupes armés palestiniens, la plupart ayant été interceptés par le système anti-missile israélien.

L’État hébreu fait état toutefois d'au moins dix morts depuis le début du conflit. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a appelé la population des villes du sud à limiter leurs activités en extérieur.

Les Américains en retrait du conflit

Préoccupés par cette escalade de violence, de nombreux dirigeants étrangers - allemand, français, ou égyptien - ont appelé à la fin des hostilités. De leur côté, les États-Unis de Joe Biden restent relativement en retrait pour le moment.

"Les Américains semblent vouloir donner aux Israéliens un peu plus de temps pour conduire cette opération afin qu'ils puissent décapiter certains des principaux dirigeants du Hamas et détruire d'autres stocks de roquettes. L'objectif étant de dégrader les capacités du Hamas à long terme plutôt que de voir ce genre de conflit se reproduire dans trois ou quatre ans, comme c'est souvent le cas", explique Jonathan Schanzer de la Fondation pour la défense des démocraties, un think tank basé à Washington.

Les Américains semblent vouloir donner aux Israéliens un peu plus de temps pour conduire cette opération (...)
Jonathan Schanzer
Fondation pour la défense des démocraties

Le conflit le plus grave depuis l'été 2014

Le conflit a éclaté lundi dernier lorsque des militants du Hamas ont tiré des roquettes longue portée vers la région de Jérusalem après des semaines d'affrontements dans la Ville sainte entre des manifestants palestiniens et la police israélienne.

La dernière grande confrontation entre Israël et le Hamas remontait à l'été 2014. Le conflit, qui avait duré 51 jours, avait ravagé la bande de Gaza faisant plus de 2 200 morts côté palestinien, pour la plupart des civils, et 74 côté israélien, quasiment tous des soldats.

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