Une 3ème réunion d'urgence du conseil de sécurité de l'ONU sur le Proche-Orient s'est tenue ce dimanche, sans déboucher sur une déclaration commune. Le patron des Nations Unies a pourtant insisté sur l'urgence d'un cessez-le-feu.
Une 3ème réunion d'urgence du conseil de sécurité de l'ONU sur le Proche-Orient s'est tenue ce dimanche, sans déboucher sur une déclaration commune. Le patron des Nations Unies a pourtant insisté sur l'urgence d'un cessez-le-feu.
Nouvel échec de la diplomatie onusienne dans le dossier du Proche-Orient. Les membres du conseil de sécurité étaient réunis ce dimanche pour une session d'urgence. Mais ils n'ont trouvé aucun terrain d'entente, même pour une déclaration commune. Et ce en dépit des appels du patron de l'ONU.
Côté palestinien, c'est le ministre des Affaires étrangères qui s'est exprimé en personne.
Riyad Al-Maliki a accusé Israël d'être à l'origine du conflit, parlant d'une "agression" des lieux saints.
Et de dénoncer des "crimes de guerre" perpétrés, selon lui, par les forces israéliennes.
Côté israélien, c'est l'ambassadeur à l'ONU qui a pris la parole lors de cette session virtuelle.
Gilad Erdan a rejeté la responsabilité de l'origine du conflit sur le Hamas, le mouvement islamiste palestinien qui contrôle la bande de Gaza.
Cette réunion du Conseil de sécurité était la troisième en une semaine. Avec à chaque fois, le même résultat : pas de déclaration conjointe.
Selon les dires de diplomates, le blocage vient des Etats-Unis, allié traditionnel d'Israël.