Une centaine de civils évacués de Marioupol sont arrivés mardi à Zaporijia

Des civils de Marioupol arrivant à Zaporijia (3 mai 2022)
Des civils de Marioupol arrivant à Zaporijia (3 mai 2022) Tous droits réservés Francisco Seco/Copyright 2022 The Associated Press. All rights reserved
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Par Euronews
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La plupart se cachait depuis des semaines dans les sous-sols du gigantesque complexe sidérurgique Azovstal, où sont retranchés les derniers soldats ukrainiens.

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Un nouveau convoi de civils évacués de Marioupol est arrivé ce mardi dans la ville refuge de Zaporijia.

101 civils sont arrivés mardi à Zaporijia

101 personnes selon l'ONU, la plupart se cachait depuis des semaines dans les sous-sols du gigantesque complexe sidérurgique Azovstal où sont retranchés les derniers soldats ukrainiens. Chaque jour, ces civils rescapés apportent de nouveaux témoignages sur l'enfer de Marioupol.

"Ils ont commencé à nous bombarder, de part et d'autre, et nous nous sommes retrouvés au milieu. C'était comme ça, tous les jours, toutes les nuits, sans interruption", explique Ludmila, une rescapée.

"La ville est complètement brûlée, complètement détruite par les bombardements. Pourquoi y a-t-il cette guerre, qui a besoin de cette guerre ? Mes voisins sont morts, des gens avec qui j'ai grandi. Vous comprenez à quel point c'est grave ? Des enfants sont morts. Les cadavres sont éparpillés dans les rues et personne n'est allé les enlever", raconte une femme.

Des rescapés blessés ou malades

A leur arrivée à Zaporijia, les rescapés sont aussitôt pris en charge. Ils reçoivent une assistance alimentaire et médicale. La plupart sont très affaiblis, malades ou blessés.

"Certains présentent des blessures d'éclats d'obus, d'autres ont des maladies, comme des infections virales, d'autres ont des blessures par balle", explique Dmitri Matveev, un médecin.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, 20 000 personnes auraient péri à Marioupol selon Kiev. Des chiffres difficiles à vérifier. Mais les images de la ville témoignent de la violence des bombardements, notamment sur les zones d'habitation.

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