Entamées samedi, les opérations ont permis d'exfiltrer en deux jours une centaine de civils qui s'étaient réfugiés dans les sous-sols de la gigantesque aciérie Azovstal, où sont retranchés les derniers soldats ukrainiens. Des centaines de personnes restent bloquées.
Les évacuations de civils se poursuivent depuis la ville assiégée de Marioupol, quasiment sous contrôle russe.
Une centaine de civils évacués en deux jours
Entamées samedi, les opérations ont permis d'exfiltrer en deux jours une centaine de civils qui s'étaient réfugiés dans les sous-sols de la gigantesque aciérie Azovstal où sont retranchés les derniers soldats ukrainiens.
Les personnes évacuées ont été acheminées vers la ville de Zaporijia, à environ 3 heures de route. Ils témoignent de l'horreur de la guerre à Marioupol :
"Le plus effrayant, c'est quand il y a des bombardements, quand vous voyez un obus exploser et des gens mourir", dit cette femme.
"Nous avons réussi à sauver les enfants, le chien, le lapin et ces quelques affaires qui nous ont été apportées par des bénévoles pendant que nous étions dans le sous-sol. Nous n'avons plus rien à nous."
Des centaines de civils toujours bloqués
Selon la vice-Première ministre ukrainienne, des centaines de civils demeurent encore bloqués dans l’aciérie Azovstal de Marioupol, une ville où les combats ont été les plus féroces. Kiev estime que près de 20 000 personnes y ont trouvé la mort depuis le début de la guerre en Ukraine.