Pendant deux jours, les dirigeants des 31 membres de l’Alliance doivent discuter de l'aide militaire à l'Ukraine, de sa future adhésion, ainsi que de celle de la Suède.
PUBLICITÉSoutien à l’Ukraine et adhésion de la Suède sont les principaux enjeux du sommet de l’Otan qui s’ouvre ce mardi à Vilnius en Lituanie.
Pendant deux jours, les dirigeants des 31 membres de l’Alliance doivent discuter de possibles engagements de fournitures d’armes sur le long terme à Kyiv. La question d’une future adhésion de l’Ukraine doit aussi être débattue.
Mais sur ce point, la prudence est de mise.
"Nous avons répété à maintes reprises qu'il appartient aux alliés et à l'Ukraine de décider du moment opportun pour inviter l'Ukraine à devenir membre à part entière", a déclaré le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg.
"La tâche la plus urgente aujourd'hui est de veiller à ce que l'Ukraine s'impose en tant que nation souveraine et indépendante en Europe. Car si l'Ukraine ne l'emporte pas, la question de l'adhésion ne pourra plus être discutée", a-t-il précisé.
À la veille du sommet, les pays baltes ont, dans une déclaration commune, mis la pression pour que des avancées concrètes sur la question de l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan soient faites à Vilnius.
"Nous réaffirmons notre unité et indiquons à l'Alliance qu'elle doit envoyer un message clair à l'Ukraine pour qu'elle devienne membre de l'Otan, a insisté Viktorija Čmilytė-Nielsen, présidente du Parlement lituanien. De plus, le bloc doit se mettre d'accord sur une feuille de route claire."
De son côté, le Kremlin a mis en garde l’Alliance contre une adhésion de Kyiv qu’il considère comme une "menace". "Cela aurait des conséquences négatives pour la sécurité européenne", a indiqué Moscou.