L'Etat hébreu, furieux des remarques des chefs de gouvernements, convoque les ambassadeurs des deux pays.
Les Premiers ministres espagnol et belge se sont rendus au poste frontière de Rafah entre l'Égypte et Gaza vendredi, après avoir rencontré le président égyptien al-Sissi.
Le chef du gouvernement a appelé à un "cessez-le-feu humanitaire durable" dans la bande de Gaza et a condamné les assassinats de milliers de civils en Israël et en Palestine. Pedro Sanchez appelle à "la reconnaissance par la communauté internationale et Israël de l'Etat de Palestine".
Le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a répété qu'Israël avait le droit de se défendre, mais il a également accusé Israël de tuer des civils dans la bande de Gaza, déclarant que c'était "inacceptable".
Des déclarations qui ne sont pas du goût d'Israël : les ambassadeurs des deux pays européens sont convoqués pour "une réprimande sévère", l'Etat hébreu déclarant que les dirigeants espagnols et belges "soutiennent le terrorisme".
Israël affirme "agir conformément au droit international et combattre une organisation terroriste meurtrière pire que Daesh, qui commet des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité".