Les législatives anticipées de dimanche en Serbie devraient permettre au parti au pouvoir SNS de reprendre la main après avoir été ébranlé par des manifestations contre la violence.
Les électeurs serbes sont attendus aux urnes ce dimanches, pour élire leurs représentants au Parlement. Ils s'agit des cinquièmes élections législatives en dix ans. Mais ce scrutin est marqué par un regain des tensions. Au sein même de la société serbe d'abord : au printemps dernier, deux fusillades ayant fait dix-huit morts en deux jours ont relancé les débats autour de l'augmentation de la violence...
Mais aussi un regain des tensions dans le Nord-Kosovo, qui a placé le président serbe sous les projecteurs de la communauté internationale.
L'opposition, une huitaine de partis de gauche, écologistes et de centre droit, réunie au sein de la coalition "Serbie sans Violence" accuse le parti au pouvoir, les Progressistes serbes, d'être responsables de la situation, et craignent que ces élections anticipées ne renforcent encore davantage le pouvoir du Président Aleksandar Vučić.
Selon les derniers sondages, les Progressistes serbes resteraient en tête avec 40%... Les partis d'opposition SPN et SPS se partageraient 26 et 9% des voix.