Malgré la mobilisation des ONG à travers le monde, les députés norvégiens ont dit oui à l'exploitation minière en eau profonde dans une zone arctique aussi grande que l'Italie.
En Norvège, et non en Suède comme indiqué par erreur précédemment, malgré la mobilisation internationale, le Parlement a finalement dit oui, mardi, à l'exploitation minière des fonds marins dans l'Arctique.
Le jour du vote, de nombreux militants de la cause environnementale se sont rassemblés à Oslo pour dénoncer ce projet de loi jugé dangereux et préjudiciable pour la planète. Une pétition réclamant l'abandon de la loi avait récolté des centaines de milliers de signatures dans le monde.
En vain : les députés norvégiens ont voté pour l'ouverture d'une zone presque aussi grande que l’Italie à l’exploitation minière sous-marine dans l’Arctique.
La Norvège devient le premier pays au monde à autoriser cette pratique en haute mer à l’échelle commerciale.
La zone est située dans l’Arctique, entre le Svalbard, le Groenland, l’Islande et Jan Mayen.
La loi permettra désormais d'accélérer la chasse aux métaux précieux, très demandés par les technologies vertes.
Les scientifiques environnementaux ont averti que cela pourrait être dévastateur pour la vie marine.
Le projet concerne les eaux norvégiennes, mais un accord sur l'exploitation minière dans les eaux internationales pourrait également être conclu cette année.