Une quinzaine de sites ont été pris pour cible afin de faire cesser les attaques des Houtis en mer Rouge.
Les États-Unis et le Royaume-Uni, "avec le soutien" de l'Australie, de Bahreïn, du Canada et des Pays-Bas, ont lancé des frappes massives contre des cibles houthistes au Yémen, dans la nuit de jeudi à vendredi.
Des navires de surface, plusieurs avions et au moins un sous-marin auraient participé à l'opération. L'armée américaine prétend avoir bombardé 16 sites et visé une soixantaine de cibles.
Pour le président américain Joe Biden, l'opération montre que les États-Unis "ne toléreront pas" les attaques des Houtis sur des navires en mer Rouge.
Mercredi, le Conseil de Sécurité des Nations Unies avait déjà exigé l'arrêt des attaques et des détournement de bateau par les rebelles yéménites.
Signe de l'augmentation de la tension en mer Rouge, jeudi, l'Iran a détourné un pétrolier qui venait du port irakien de Bassora.
Téhéran soutient la rébellion yéménite contre le pouvoir officiel, soutenu de son côté par l’Arabie saoudite.