Attentat déjoué dans un Thalys : l'enquête continue

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Par Euronews
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L’enquête continue en France, mais aussi en Belgique, après l’attentat évité à bord du Thalys vendredi dernier. Sur des images tournées par les

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L’enquête continue en France, mais aussi en Belgique, après l’attentat évité à bord du Thalys vendredi dernier. Sur des images tournées par les passagers à l’intérieur du train, le suspect, Ayoub El Khazzani est maîtrisé par plusieurs personnes. Il est ceinturé, à terre, des traces de sang sont visibles sur les vitres du train.

Sur un siège, l’une de ses armes : une kalachnikov, et son sac à dos contenant 9 chargeurs, avec près de 300 balles. Selon un témoin, cette arme se serait enrayé, juste après le premier coup de feu.

Le terroriste présumé est toujours en garde à vue. A 26 ans, ce marocain d’origine était connu en Espagne il y a quelques années, notamment pour avoir soutenu le jihad, dans des propos décrits comme très radicaux. Il serait parti plusieurs mois en Syrie, en passant par l’Allemagne. Il aurait trouvé toutes ses armes, en Belgique.

Parmi ceux qui ont empêché le massacre : il y a Spencer Stone, qui s’est jetté sur lui, juste après un autre passager, français, dont l’identité n’a pas été révélée. Ce premier héros a 28 ans, il est employé dans une banque aux Pays-Bas. Spencer Stone, lui, a été blessé par un cutter à la main. C’est lui qui sauve ensuite la vie d’un passager, assis un peu plus loin et grièvement blessé par balle à la gorge.

Ensuite, il y a Chris Norman, un britannique vivant en France près de Paris.

Chris Norman :
“J’ai vu un type, qui portait un AK-47, en tout cas ça ressemblait à une mitraillette. Donc, ma première réaction a été de m’asseoir et de me cacher. Et j’ai entendu un gars, un américain, qui disait “va le chercher” et un autre qui disait “ne fais pa ça mon pote.” Alors, je me suis dit que c‘était notre seule chance d’agir ensemble, en équipe. J’ai essayé de maîtriser le terroriste.”

Avec eux, le militaire de la garde-nationale américaine, qui rentrait de mission en Afghanistan : Alek Skarlatos, et son ami d’enfance, Anthony Sadler. Ils étaient tous deux en vacances.

Tous les protagonistes seront reçus lundi matin à l’Elysée, par François Hollande.

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