L'Arabie saoudite promet une enquête "rapide et transparente" sur la bousculade qui a fait plus de 700 morts lors du Hajj. L'Iran dénonce une "mauvaise gestion" du pèlerinage.
Le rituel de la lapidation de Satan a repris dans le calme, à Mina, ce vendredi, au lendemain de la bousculade qui a fait plus de 700 morts dans ce lieu saint de l’islam, situé à quelques kilomètres de la Mecque.
Deux millions de fidèles participent au Hajj en Arabie Saoudite, le pèlerinage le plus important pour les musulmans, l’un des cinq piliers de l’islam.
Une enquête “rapide et transparente”
Face à cette tragédie – la plus meurtrière depuis 25 ans – le roi Salmane a ordonné une “révision des plans d’organisation” du pèlerinage.
Les autorités saoudiennes ont promis une enquête “rapide et transparente”. Pour l’instant, ils attribuent l’accident à un manque de discipline des pèlerins mais aussi à la “grande chaleur et à l‘état de fatigue” des fidèles.
L’Iran mène la charge contre l’Arabie Saoudite
Trois quarts des pèlerins viennent de pays étrangers. On dénombre ainsi 131 ressortissants iraniens parmi les 717 victimes.
Cette tragédie alimente donc un peu plus la discorde entre l’Arabie Saoudite sunnite et l’Iran chiite. Téhéran a demandé à Ryad “d’accepter ses responsabilités” et dénoncé “une mauvaise gestion” de l‘événement.
863 personnes ont également été blessées.
Six des sept accidents majeurs survenus lors du Hajj depuis 1990 se sont produits lors de la lapidation de Satan.