Les transports sont quasi paralysés ce samedi, et cela pourrait se poursuivre.
PUBLICITÉLes transports au Royaume-Uni sont affectés ce samedi 20 août par une nouvelle journée de grève pour les salaires, après un premier débrayage de cheminots jeudi et une grève dans le métro de Londres vendredi, face à une forte inflation.
La grogne sociale se poursuit au Royaume-Uni. Les Britanniques continuent de faire grève ce samedi pour réclamer des hausses de salaires. C’est la troisième journée de mobilisation dans le pays, qui fait face à une forte inflation. Des perturbations en découlent, notamment dans les transports.
En pleines vacances scolaires, environ un train sur cinq seulement circule en raison de cette grève à l’appel des syndicats Rail, Maritime and Transport (RMT), Transport Salaried Staffs Association (TSSA) et Unite qui réclament une hausse de salaires adaptée à l’augmentation du coût de la vie.
Les négociations avec la multitude d'opérateurs ferroviaires privés du secteur sont jusqu'à présent dans l'impasse. Le ministre des Transports Grant Shapps, accusé de bloquer la situation, reproche de son côté aux organisations syndicales de refuser des réformes pour moderniser le rail et a assuré vendredi qu'il pourrait les passer de force.
Mick Lynch, secrétaire général du syndicat Rail, Maritime and Transport, a déclaré que les grévistes avaient le soutien du public, affirmant que "l_es britanniques en ont assez d'être arnaqués par ce gouvernement et par les entreprises britanniques, qui font des profits énormes alors que les gens ont du mal à gagner leur vie_".
Le plus gros mouvement de grève
Le métro de Londres était paralysé vendredi.Dimanche, les dockers du port de Felixstowe, à l'est de l'Angleterre,- le plus gros pour le fret dans le pays - démarrent une grève de huit jours, menaçant de mettre à l'arrêt une grande partie du trafic de marchandises du pays.
Il s'agit du plus gros mouvement de grève au Royaume-Uni depuis des décennies face à l'inflation. Elle a atteint en juillet plus de 10% et pourrait dépasser 13% en octobre, le niveau le plus élevé d'un pays du G7.