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Le secteur technologique du Bangladesh se développe rapidement et l’Europe devrait en prendre note

De la gouvernance des données aux garanties en matière d’IA, le Bangladesh se redessine en tant que partenaire numérique tourné vers l’avenir.
De la gouvernance des données aux garanties en matière d’IA, le Bangladesh se redessine en tant que partenaire numérique tourné vers l’avenir.   -   Tous droits réservés  ICT

À VivaTech 2025, le Bangladesh est arrivé en toute tranquillité et confiant. Son stand national, orné des mots : « Bangladesh 2.0 : Innovating Locally, Scaling Globally » (« Bangladesh 2.0 : innover localement, évoluer mondialement »), a également été l’endroit où les leaders de la technologie et les représentants du gouvernement ont discuté de la vision numérique étonnamment ambitieuse du pays.

Nous nous sommes entretenus avec Faiz Ahmad Taiyeb, assistant spécial du conseiller principal au sein du ministère des technologies de l’information et de la communication (TIC), pour découvrir de quelle manière l’économie numérique en plein essor du Bangladesh fait des vagues, grâce à de jeunes talents, à l’ambition du gouvernement et à un écosystème technologique pertinent à l’échelle mondiale.

Coopération mondiale, confiance régionale

Souvent négligé dans le paysage technologique de l’Asie du Sud en raison de la présence d’acteurs plus importants, le Bangladesh suscite de plus en plus l’intérêt d’entreprises technologiques internationales à la recherche d’une main-d’œuvre évolutive, d’un alignement politique à long terme et d’une innovation audacieuse.

Des politiques « cloud first » aux référentiels de données alimentés par des drones, le Bangladesh est en train de construire un écosystème tourné vers l’avenir, avec un leadership dans divers domaines tels que les technologies éducatives, les technologies agricoles, les technologies de la santé, la fintech et les technologies gouvernementales. Lorsqu’on lui demande si le Bangladesh a les yeux plus grands que le ventre sur la scène internationale, Faiz Ahmad Taiyeb répond avec franchise :

« Le Bangladesh est un acteur très jeune dans l’industrie [technologique]. Néanmoins, en ce moment même, nous vivons une transformation totalement nouvelle, sous l’impulsion de l’IA et d’autres technologies de pointe. Avec nos talents disponibles, [nous] ne passerons à côté d’aucune opportunité. »

Le pouvoir de la jeunesse : un talent qui évolue

L’essor de la technologie au Bangladesh s’explique par la présence d’une population jeune et avide de technologie. Plus de la moitié du pays a moins de 28 ans, ce qui crée un énorme réservoir de talents susceptibles d’être formés et familiarisés avec le numérique.

Selon Faiz Ahmad Taiyeb, le Bangladesh « apporte chaque année près de 25 000 diplômés en technologies de l’information et de la communication et informatique, y compris en électricité et dans les disciplines connexes ». Cela rend le pays « très bien placé » dans l’écosystème régional, de plus en plus attrayant pour les entreprises de logiciels qui cherchent à découvrir et à cultiver des talents technologiques.

Alors que l’Europe est confrontée à une pénurie de compétences dans le domaine des technologies de pointe, l’explosion du nombre de diplômés en TIC au Bangladesh constitue non seulement une solution d’externalisation, mais aussi un partenaire potentiel en matière d’innovation. « Les entreprises peuvent rendre leurs productions, leurs logiciels et leurs services évolutifs en peu de temps », confirme Faiz Ahmad Taiyeb. 

Bangladesh 2.0 : une gouvernance globale fondée sur les données

Plus qu’un slogan promotionnel, « Bangladesh 2.0 » représente un effort national plus large pour accélérer la transformation numérique du pays, en reconnaissant l’importance de la technologie dans la gouvernance pour soutenir une croissance future durable.

Le gouvernement place le développement numérique au cœur de sa stratégie nationale. Ce plan s’articule autour d’un cadre numérique global visant à moderniser l’infrastructure de l’État et à soutenir l’automatisation par la refonte de la fonction publique et de la législation numérique.

Une partie de cette stratégie consiste à mettre en place un référentiel national de données regroupant l’ensemble des ministères et divisions du gouvernement au sein d’une base de données centrale. L’objectif, explique Faiz Ahmad Taiyeb, est d’automatiser les fonctions « de l’administration d’une petite ville à la gestion d’une ville ou d’un projet », en mettant en place des cadres juridiques et des incitations financières pour donner aux entreprises les moyens d’agir en cours de route.

Au lieu d’élaborer cette législation de manière indépendante, le Bangladesh regroupe plusieurs cadres clés, notamment la loi sur la protection des données personnelles, l’ordonnance sur la cybersécurité, la politique nationale en matière d’IA, la politique nationale en matière de semi-conducteurs et la politique nationale en matière de cloud, le tout au sein d’une stratégie nationale unifiée. « Le Bangladesh est l’une des toutes premières nations à intégrer tous ces cadres en un seul », déclare Faiz Ahmad Taiyeb.

Soutenu par des cadres juridiques proactifs, le Bangladesh crée un terrain fertile pour les partenariats internationaux, attire les entreprises pionnières, stimule les exportations et offre une feuille de route pour la prochaine génération d’innovations, tout en restant en phase avec les technologies qui évoluent rapidement.

Des garde-fous pour la croissance : réglementer l’IA et la sécurité numérique

Une mise à l’échelle s’accompagne d’un besoin de surveillance. Le gouvernement du Bangladesh met également l’accent sur la sécurité, la responsabilité et la surveillance, en particulier lorsqu’il s’agit de technologies émergentes telles que l’IA. 

L’une des principales mesures prises par le pays est la publication de sa première loi sur la cybersécurité, ainsi que des règles plus claires et plus cohérentes concernant l’utilisation des données et l’interopérabilité, en particulier pour les projets impliquant des infrastructures critiques.

« Nous considérons l’IA comme une sorte de prédateur », explique Faiz Ahmad Taiyeb. « Notre nouvelle cyberpolitique porte sur la manière dont nous adoptons les nouvelles technologies, en imposant des centres d’opérations cybernétiques à tous les fournisseurs d’infrastructures informatiques critiques (IIC). C’est l’une des premières [lois de ce type] dans la région. Ce type de politique protégera les entreprises, qu’elles soient publiques ou privées. »

Faiz Ahmad Taiyeb cite également l’Autorité nationale de gouvernance des données et d’interopérabilité, récemment créée. « Nous fixerons les règles de gouvernance des données et aiderons les entreprises d’IA à se positionner dans le cadre de nos politiques « cloud first ». » Au-delà des garde-fous, le gouvernement prévoit également d’introduire des mesures d’incitation pour encourager l’adoption de l’IA et d’autres technologies d’avant-garde.

Prises dans leur ensemble, ces mesures témoignent de l’intention du Bangladesh de ne pas se contenter d’attirer les investissements. Il souhaite construire une économie numérique sûre, compétitive et prête à affronter la prochaine vague de bouleversements technologiques.

Bangladesh

Le Bangladesh est devenu une plaque tournante à croissance rapide, de haute qualité et rentable pour les talents technologiques. Le pays dispose d’un solide vivier d’ingénieurs logiciels, de concepteurs de produits et d’experts en IA/ML qualifiés. Ces derniers sont de plus en plus recherchés par les startups et les entreprises d’Europe, des États-Unis et d’Australie qui cherchent à s’agrandir rapidement et efficacement. Un niveau élevé de maîtrise de l’anglais, un alignement culturel sur les marchés occidentaux et un écosystème croissant d’entreprises technologiques font du Bangladesh un choix intéressant pour les entreprises qui souhaitent constituer des équipes délocalisées et accélérer le développement de leurs produits.

Pour l’Europe, la trajectoire du Bangladesh offre plus qu’un simple marché émergent, elle présente une opportunité sérieuse de cocréation, en particulier dans un paysage technologique qui s’adapte rapidement à de nouvelles normes.

À l’heure où les entreprises européennes sont à la recherche de partenaires évolutifs, sûrs et alignés sur leurs politiques, au-delà des puissances technologiques traditionnelles, le Bangladesh peut leur offrir cela, non pas en tant que concurrent, mais aussi en tant que collaborateur stratégique.

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