Thai Airways amène la pleine conscience dans les airs en associant une nouvelle génération d’avions à un renouveau axé sur la durabilité, le confort et l’hospitalité thaïlandaise.
Au cœur de cette transformation se trouve l’Airbus A321neo, un avion plus silencieux et plus élégant qui allie efficacité, confort et sérénité sur les trajets reliant l’Europe et l’Asie.
Lors du salon WTM London, le directeur commercial de Thai Airways, Kittiphong Sansomboon, a déclaré à Euronews que le renouveau de la compagnie aérienne ne se limite pas aux nouvelles spécifications des avions. Son objectif plus large, intégré dans sa philosophie durable « Smooth as Silk » (« Tout en douceur »), est d’enrichir les voyages et de construire des communautés plus fortes.
Durabilité intelligente à 30 000 pieds
L’Airbus A321neo consomme jusqu’à 20 % de carburant en moins et produit moins d’émissions de CO₂ que les avions comparables : un avantage clé alors que l’industrie se dirige vers la décarbonation. Néanmoins, pour Thai Airways, la durabilité ne concerne pas seulement l’ingénierie. C’est également un élément culturel.
Outre l’efficacité technique de l’avion, la compagnie aérienne a intégré la responsabilité environnementale et sociale à tous les niveaux de sa marque, des uniformes emblématiques du personnel de cabine, désormais confectionnés à partir d’un mélange de soie et de plastique recyclé, à l’initiative « Soil to Sky » (« Du sol au ciel ») qui relie directement les agriculteurs, les producteurs et les communautés locales à l’expérience en vol.
« La nourriture et les boissons que nous servons sont non seulement délicieuses, mais aussi bénéfiques pour la société », déclare M. Sansomboon. « Nous soutenons les héros locaux, en proposant de la nourriture délicieuse de Bangkok et en donnant des opportunités aux chefs locaux à travers notre projet « Streets to Sky » (« Des rues au ciel »). »
Les ingrédients locaux occupent désormais une place centrale, avec du café thaï de Doi Tung, des collations à base de riz concassé et des chocolats KanVela fabriqués à partir de cacao d’origine locale. Même le menu du bar s’inspire des saveurs nationales : la Rose du Voyage Royal est préparée avec du sirop de rose Chulalongkorn, tandis que l’Aube Orientale intègre de la citronnelle parfumée cueillie à la main.
« Ce sont de bonnes saveurs pour une bonne cause », ajoute M. Sansomboon.
Goût, toucher et hospitalité thaïlandaise
Le service client a toujours été la marque de fabrique de Thai Airways. Une flotte modernisée permet à la compagnie aérienne de renforcer ses atouts culturels.
Chaque détail, des textures de la cabine aux rituels de service, s’inspire du patrimoine thaïlandais. Les tissus inspirés de la soie et les motifs traditionnels ajoutent une certaine distinction aux ensembles de commodités de Jim Thompson, permettant aux passagers de la classe Royal Silk de profiter d’articles essentiels écologiques en tout confort et de forme consciente.
« L’hospitalité thaïlandaise est sans pareille », déclare M. Sansomboon. « Nous croyons en une approche centrée sur le client et nous nous engageons à offrir l’expérience la plus douce possible. »
Cette philosophie est incarnée par le concept bouddhiste d’Āyatana, où tout est mis en œuvre pour faire appel aux « six sens », le sixième sens étant défini par M. Sansomboon comme « le sentiment qui vient du cœur ».
En pratique, cela signifie d’offrir un service véritablement sensoriel : des boissons de bienvenue accompagnées de playlists atmosphériques, y compris des options pour prendre le café et de genre lo-fi pour créer une certaine ambiance, et une atmosphère qui favorise à la fois la sérénité et le confort.
Confort, connexion et méditation
La dernière refonte de Thai Airways transforme ses cabines en espaces où règne le calme, alliant luxe, technologie intelligente et un sens de la pleine conscience que l’on trouve rarement à 30 000 pieds.
La classe Royal Silk dispose de 16 sièges entièrement inclinables, comprenant une combinaison de sièges doubles jumelés et de sièges « Trône » offrant une intimité renforcée, conçus par Thompson Aero Seating, qui offrent un confort optimal pour les vols long-courriers, tandis que les sièges ergonomiques RECARO plus larges améliorent l’expérience en classe économique.
L’éclairage d’ambiance change subtilement tout au long du vol pour encourager le repos, tandis que des compartiments de rangement supérieurs plus grands facilitent l’embarquement. « Finies les difficultés pour trouver un endroit où poser son bagage à main », affirme M. Sansomboon.
L’A321neo est également équipé du dernier système de divertissement en vol SPI RAVE Ultra, offrant des écrans 4K (écrans de 17 pouces en classe Royal Silk et de 13 pouces en classe économique) avec des casques Marshall, un appairage Bluetooth et un accès gratuit au Wi-Fi haut débit pour les passagers premium.
Outre une vaste sélection de divertissements, de musique, d’émissions de télévision et de films, Thai Airways reconnaît également l’attrait croissant de la désintoxication numérique, en introduisant « Mindful Journey », une chaîne de méditation animée par le vénéré moine de Bangkok, Phra Anil Sakya, conçue pour aider les voyageurs à trouver la paix en plein vol.
Connecter l’Asie, de manière durable
La flotte modernisée d’A321neo s’aligne sur la stratégie de réseau régionale de Thai Airways en renforçant l’aéroport de Suvarnabhumi à Bangkok en tant que centre de connectivité clé à l’appui de la politique gouvernementale « Ignite Thailand ».
« Les avions Neo nous aideront à étendre nos ailes dans l’ensemble des pays de l’ANASE, transportant des passagers en long-courrier de Londres à Bangkok et au-delà à travers l’Asie du Sud-Est, le sud de la Chine et le Japon », déclare M. Sansomboon.
Avec cette nouvelle génération d’avions, Thai Airways espère non seulement connecter l’Europe et l’Asie de manière plus efficace et durable, mais aussi créer une expérience magique tout au long du parcours client qui deviendra synonyme de « voler avec Thai ».
« Lorsque les voyageurs volent avec Thai et découvrent l’envers du décor de nos repas et nos efforts pour redonner à la société, ils peuvent se sentir bien », conclut M. Sansomboon.