François Ozon remporte le Prix du public à Rome pour Eté 85

"Après le Covid et le confinement, on sait maintenant qu'il y a des choses qui sont difficiles à faire, alors quand on revient en 1985, on a l'impression que c'était extraordinaire, que tout était possible ! Mais j'ai choisi de situer en 85 parce que c'était juste avant que le SIDA vienne devenir un fléau sur toute la jeunesse de l'époque. A l'époque, ce n'était pas le Covid, c'était le SIDA".

"C'est vrai que j'ai eu la chance très vite d'avoir des films qui ont marché en Europe, et cela a permis à certains de mes films de se financer plus facilement parfois, et c'est toujours agréable d'aller dans un continent où la cinéphilie est importante, parce que je sens une grande différence entre les Etats-unis et d'autres pays. En Europe, il y a un amour du cinéma, je pense que les européens sont les plus cinéphiles... et ils sont toujours curieux par rapport au cinéma français, donc c'est toujours agréable de présenter un film à l'étranger".