La semaine en images : frappes iraniennes, crash du Boeing ukrainien et manifestations en France
Tous droits réservés Ebrahim Noroozi/AP Photo
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La semaine en images : frappes iraniennes, crash du Boeing ukrainien et manifestations en France

Par Natalia Liubchenkova
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Retrouvez les grands faits marquants de la semaine.

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Les tensions entre l'Iran et les Etats-Unis depuis l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani par un drone américain ont connu une nouvelle escalade cette semaine avec la riposte de Téhéran. Les Gardiens de la révolution ont bombardé deux bases en Irak abritant des soldats américains. La même journée, un avion de ligne ukrainien s'est écrasé non loin de la capitale iranienne, tuant tous ses passagers.

Ailleurs dans le monde, la lutte acharnée contre les incendies est loin d'être terminée en Australie, tout comme le combat des syndicats français contre la réforme des retraites voulue par le gouvernement du Premier ministre Edouard Philippe et le président de la République Emmanuel Macron.

Voici un retour en images des grands moments de l'actualité de cette semaine

Les funérailles de Qassem Soleimani à Keram, dans le centre de l'Iran et ville natale du général ont tourné au drame. Un mouvement de foule a provoqué la mort de plus de 50 personnes. 200 personnes ont été également blessées dans cette bousculade.

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La foule à Kerman, lors des funérailles de Qassem Soleimani, le 7 décembre 2020.AP Photo

Au petit matin, le 8 décembre, l'Iran revendique l'attaque de deux bases de la coalition contre Daech en Irak où sont stationnés des militaires américains. La télévision publique iranienne affirme que "80 terroristes américains" ont été tués par les dizaines de missiles lancés contre ces bases. Ce que démentira plus tard le président des Etats-Unis, Donald Trump, lors d'une conférence de presse organisée à la Maison Blanche.

Planet Labs Inc./Middlebury Institute of International Studies via AP
Image satellite de la base aérienne d'Ain al-Asad en Irak, touchée par des frappes iraniennes, le 8 janvier 2020.Planet Labs Inc./Middlebury Institute of International Studies via AP

Quelques heures plus tard, ce même 8 janvier, un Boeing 737-800 de la compagnie Ukraine International Airlines disparaît des radars et s'écrase au sol, tuant ses 176 passagers. Il venait de décoller de l'aéroport international de Téhéran en direction de Kiev. Il s'est écrasé sur le territoire de la ville de Chahriar, à l'ouest de la capitale iranienne. La nature de ce drame soulève rapidement des questions. Pour les Etats-Unis et le Canada, qui payé un lourd tribu avec 63 victimes, la piste d'un missile "tiré par erreur" par les Iraniens est avancée. Une thèse que Téhéran a vivement démentie.

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Des secouristes iraniens scrutent les débris du Boeing de la compagnie Ukraine international Airlines, le 8 janvier 2020.Ebrahim Noroozi/AP Photos

De nombreux pays se sont engagés à aider l'Australie dans sa lutte contre les gigantesques incendies qui ravagent le pays depuis des mois. L'armée a procédé à une nouvelle campagne d'évacuation, alors que les conditions météorologiques, vent violent et température caniculaire, sont propices à de nouveaux départs de feux. Les flammes ont déjà emporté l'équivalent de la superficie de l'Irlande et provoqué la mort d'au moins 27 personnes.

Sergent Christopher Dickson/Ministère australien de la Défense via AP
Un avion de l'armée australienne au dessus de Coffs Harbour en Nouvelle-Galles du Sud, le 5 janvier 2020.Sergent Christopher Dickson/Ministère australien de la Défense via AP

En France, la quatrième grande journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles a, une nouvelle fois, donné lieu à une bataille des chiffres entre les organisations syndicales et les autorités. Ainsi pour le ministère de l'Intérieur a indiqué, ce sont 450 000 personnes qui ont battu le pavé le 9 janvier, alors que le syndicat CGT a lui fait état de 1,7 million de personnes qui ont défilé dans les rues de toute la France.

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Un manifestant arrêté par les forces de l'ordre à Paris, le jeudi 9 janvier 2020Thibault Camus/AP Photo

Au Venezuela, le leader de l'opposition Jaun Guaido a dû forcer le passage bloqué par les grilles et une haie de forces de l'ordre devant le Parlement. Il a réussi à se frayer un chemin jusqu'au perchoir... occupé à ce moment-là par Luis Parra, un chaviste qui a lui aussi revendiqué la présidence de l'Assemblée ce dimanche 5 janvier.

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Le leader de l'opposition Juan Guaidó, empêché d'entrer dans l'enceinte du Parlement vénézuélien, à Caracas le 5 janvier 2020.Matias Delacroix/AP PhotoMatias Delacroix

Un séisme de magnitude 6,4 a frappé Porto Rico dans la nuit du 6 au 7 janvier. L'épicentre se trouvait au large de la côte sud du territoire américain. Les autorités ont décrété l'état d'urgence. La secousse, qui a surpris les habitants en pleine nuit, a fait au moins un mort. Plus de 250 000 habitants étaient toujours sans eau mercredi 8 janvier et un demi-million sans électricité.

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Cuisine d'une habitation à Puerto Rico, après le tremblement de terre du 6 janvier 2020.Carlos Giusti/AP PhotoCarlos Giusti

Appuyé sur un déambulateur, Harvey Weinstein est arrivé lundi 6 janvier à Manhattan au tribunal de l'Etat de New-York. C'est ici que le sexagénaire sera jugé pour viol, un procès qui s'étalera sur les six prochaines semaines. L'ancien producteur de cinéma devra répondre d'accusations pour lesquelles il encourt la prison à perpétuité.

Seth Wenig/AP Photo
Hervey Weinstein, à son arrivée au tribunal de Manhattan le 6 janvier 2020.Seth Wenig/AP PhotoSeth Wenig

Carlos Ghosn a tenu sa revanche sur le constructeur automobile Nissan qui l'a fait tomber de son fauteuil de PDG, et sur les autorités japonaises, spécialement la justice : libre depuis le 30 décembre dernier, il a pris la parole depuis Beyrouth, la capitale du Liban, où il a trouvé refuge. Et, devant les caméras du monde entier, l'ex-patron de Renault-Nissan s'est livré à de sévères accusations à l'encontre du système judiciaire nippon. En revanche, le dirigeant déchu n'a pas donné plus de détails sur son incroyable fuite qu'il affirme avoir organisée seul.

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Carlos Ghosn lors de sa première déclaration publique depuis sa fuite du japon, à Beyrouth le 9 janvier 2020.Maya Alleruzzo/AP Photo
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