La semaine en images : frappes iraniennes, crash du Boeing ukrainien et manifestations en France
Retrouvez les grands faits marquants de la semaine.
Les tensions entre l'Iran et les Etats-Unis depuis l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani par un drone américain ont connu une nouvelle escalade cette semaine avec la riposte de Téhéran. Les Gardiens de la révolution ont bombardé deux bases en Irak abritant des soldats américains. La même journée, un avion de ligne ukrainien s'est écrasé non loin de la capitale iranienne, tuant tous ses passagers.
Ailleurs dans le monde, la lutte acharnée contre les incendies est loin d'être terminée en Australie, tout comme le combat des syndicats français contre la réforme des retraites voulue par le gouvernement du Premier ministre Edouard Philippe et le président de la République Emmanuel Macron.
Voici un retour en images des grands moments de l'actualité de cette semaine
Les funérailles de Qassem Soleimani à Keram, dans le centre de l'Iran et ville natale du général ont tourné au drame. Un mouvement de foule a provoqué la mort de plus de 50 personnes. 200 personnes ont été également blessées dans cette bousculade.
Au petit matin, le 8 décembre, l'Iran revendique l'attaque de deux bases de la coalition contre Daech en Irak où sont stationnés des militaires américains. La télévision publique iranienne affirme que "80 terroristes américains" ont été tués par les dizaines de missiles lancés contre ces bases. Ce que démentira plus tard le président des Etats-Unis, Donald Trump, lors d'une conférence de presse organisée à la Maison Blanche.
Quelques heures plus tard, ce même 8 janvier, un Boeing 737-800 de la compagnie Ukraine International Airlines disparaît des radars et s'écrase au sol, tuant ses 176 passagers. Il venait de décoller de l'aéroport international de Téhéran en direction de Kiev. Il s'est écrasé sur le territoire de la ville de Chahriar, à l'ouest de la capitale iranienne. La nature de ce drame soulève rapidement des questions. Pour les Etats-Unis et le Canada, qui payé un lourd tribu avec 63 victimes, la piste d'un missile "tiré par erreur" par les Iraniens est avancée. Une thèse que Téhéran a vivement démentie.
De nombreux pays se sont engagés à aider l'Australie dans sa lutte contre les gigantesques incendies qui ravagent le pays depuis des mois. L'armée a procédé à une nouvelle campagne d'évacuation, alors que les conditions météorologiques, vent violent et température caniculaire, sont propices à de nouveaux départs de feux. Les flammes ont déjà emporté l'équivalent de la superficie de l'Irlande et provoqué la mort d'au moins 27 personnes.
En France, la quatrième grande journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles a, une nouvelle fois, donné lieu à une bataille des chiffres entre les organisations syndicales et les autorités. Ainsi pour le ministère de l'Intérieur a indiqué, ce sont 450 000 personnes qui ont battu le pavé le 9 janvier, alors que le syndicat CGT a lui fait état de 1,7 million de personnes qui ont défilé dans les rues de toute la France.
Au Venezuela, le leader de l'opposition Jaun Guaido a dû forcer le passage bloqué par les grilles et une haie de forces de l'ordre devant le Parlement. Il a réussi à se frayer un chemin jusqu'au perchoir... occupé à ce moment-là par Luis Parra, un chaviste qui a lui aussi revendiqué la présidence de l'Assemblée ce dimanche 5 janvier.
Un séisme de magnitude 6,4 a frappé Porto Rico dans la nuit du 6 au 7 janvier. L'épicentre se trouvait au large de la côte sud du territoire américain. Les autorités ont décrété l'état d'urgence. La secousse, qui a surpris les habitants en pleine nuit, a fait au moins un mort. Plus de 250 000 habitants étaient toujours sans eau mercredi 8 janvier et un demi-million sans électricité.
Appuyé sur un déambulateur, Harvey Weinstein est arrivé lundi 6 janvier à Manhattan au tribunal de l'Etat de New-York. C'est ici que le sexagénaire sera jugé pour viol, un procès qui s'étalera sur les six prochaines semaines. L'ancien producteur de cinéma devra répondre d'accusations pour lesquelles il encourt la prison à perpétuité.
Carlos Ghosn a tenu sa revanche sur le constructeur automobile Nissan qui l'a fait tomber de son fauteuil de PDG, et sur les autorités japonaises, spécialement la justice : libre depuis le 30 décembre dernier, il a pris la parole depuis Beyrouth, la capitale du Liban, où il a trouvé refuge. Et, devant les caméras du monde entier, l'ex-patron de Renault-Nissan s'est livré à de sévères accusations à l'encontre du système judiciaire nippon. En revanche, le dirigeant déchu n'a pas donné plus de détails sur son incroyable fuite qu'il affirme avoir organisée seul.