En Italie, ils étaient des dizaines à manifester ce vendredi soir à l’extérieur du conseil municipal de Rome. Ces militants du mouvement
PUBLICITÉ
En Italie, ils étaient des dizaines à manifester ce vendredi soir à l’extérieur du conseil municipal de Rome. Ces militants du mouvement contestataire “5 Etoiles” réclament un “grand ménage” dans le monde politico-administratif romain. Il faut dire que la capitale italienne est éclaboussée par un scandale de corruption généralisée mêlant hommes politiques, chefs d’entreprises et activistes d’extrême-droite, ce réseau ayant apparemment fait main basse sur l‘économie romaine.
L’actuel maire Ignazio Marino a assuré ce vendredi ne pas être impliqué. Ce qui n’est pas le cas de son prédécesseur, Gianni Alemmano, visé par la vaste enquête baptisée “Mafia capitale”.
C’est tout un réseau que la police a mis au jour, un réseau soupçonné d’avoir mis sur pied un système de corruption permettant de fausser des appels d’offres et de bénéficier par exemple de fonds publics de la municipalité.
A la tête de ce réseau, Massimo Carminati, 56 ans. Ancien militant d’extrême-droite, et membre d’un groupe criminel, il a été arrêté mardi, tout comme 36 autres personnes.