PUBLICITÉEleni Rizopoulou, Euronews : quatre jours avant la plus cruciale élection de ces dernières années en Grèce, Syriza semble consolider sa position. Quelle est l’ambiance dans les rues d’Athènes, Stamatis Giannisis vous qui êtes l’un de nos correspondants sur place ?
Stamatis Giannisis, Euronews Athènes : “si le débat politique est houleux entre les partis, la vie quotidienne semble se dérouler normalement. Les gens sont ici dans l’expectative et ils attendent l’ouverture des bureaux de vote dimanche pour effectuer leur choix. En en ce qui concerne les sondages, le parti de gauche Syriza a une large avance dans toutes les enquêtes. La vraie question maintenant, c’est de savoir si Syriza va réussir à obtenir une majorité absolue ce qui lui permettra de former un gouvernement unitaire ou si ce parti va devoir s’allier avec d’autres formations pour créer une coalition gouvernementale. En tout cas, le suspense pourrait durer jusqu’aux premières heures du matin lundi.
Eleni Rizopoulou, Euronews : environ 10% des électeurs sont encore indécis et les derniers grands meetings des partis tentent de les convaincre. Quel poids auront ces indécis sur le scrutin de dimanche ?
Stamatis Giannisis, Euronews Athènes : “Les deux principaux partis concurrents ainsi que les petites formations tentent effectivement de séduire ces 10% d’indécis. Car cela peut avoir un réel impact. environ 10% des électeurs sont encore indécis et les derniers grands meetings des partis tentent de les convaincre. De même, ces 10% pourraient permettre au parti néonazi Aube Dorée de devenir la 3ème force du pays ou à d’autres partis qui flirtent avec le seuil requis des 3% de faire leur entrée au parlement comme les grecs indépendants d’ANEL ou le Mouvement des Socialistes Démocrates. Réponse bien sur dans les urnes dimanche soir”.