PUBLICITÉFacebook, Instagram et Tinder ont connu une importante panne quasi-simultanée, longue de cinquante minutes, ce mardi 27 janvier au matin. Entre 7H20 et 8H05 environ, Facebook et sa filiale Instagram rachetée en 2012 ont connu de très importants problèmes de connexion, des utilisateurs du monde entier relayant immédiatement l’information sur Twitter. Quant au site de rencontres Tinder, il est resté accessible mais de nombreux témoignages en ligne ont évoqué une panne d’ampleur.
Facebook, le réseau social qui revendique plus de 1,3 milliard d’abonnés, a totalement démenti toute possibilité de cyberattaque. “Beaucoup de personnes ont eu du mal à accéder à Facebook et Instagram. Cela ne résultait pas d’une attaque de tiers mais s’est produit après l’introduction d’un changement qui a affecté nos systèmes de configuration. Nous avons rapidement résolu le problème et les deux services fonctionnent à nouveau à 100% pour tout le monde”, ont affirmé les autorités de Facebook dans un communiqué.
L’entreprise a ainsi voulu faire taire les rumeurs circulant sur internet au sujet d’un éventuel piratage de ses systèmes, survenus après la publication par un groupe de hackers « Lizard Squad » d’un tweet interprété par certains médias comme une revendication.
Selon Gérôme Billois, expert en cybercriminalité interrogé par l’AFP, “ce groupe est très visible ces temps-ci, et leur responsabilité est notamment avérée dans le piratage de Playstation et Xbox à Noël”. Revendiquer la panne de Facebook est donc dans son intérêt car cela lui offre un formidable coup de communication dans les médias et sur internet.
A la question “Facebook peut-il être hacké ?”, un autre spécialiste Jérôme Robert de la société Lexsi répond “oui” même si, selon lui, “en cas d’attaque de déni de service (qui consiste à bombarder un site de demandes jusqu’à ce qu’il tombe, ndlr), le groupe est capable de basculer très rapidement ses infrastructures pour les préserver”.
En mars 2012, la toute première panne d’ampleur du réseau social depuis sa création avait privé ses utilisateurs de connection pendant environ deux heures. Plus récemment, en juin dernier, Facebook avait subi une importante baisse de trafic pendant une vingtaine de minutes.
Avec AFP