Katmandou, la capitale népalaise, ressemblait ce dimanche à l’aube à un champ de ruines au lendemain du séisme le plus meurtrier que le pays ait
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Katmandou, la capitale népalaise, ressemblait ce dimanche à l’aube à un champ de ruines au lendemain du séisme le plus meurtrier que le pays ait connu depuis 80 ans. Un dernier bilan fait état de plus de 2000 morts et d’au moins 4700 blessés.
Les secours creusent parfois à mains nues dans les décombres ou avec quelques pioches, faute de pouvoir manoeuvrer les pelleteuses dans les rues étroites de la vieille ville.
De nouvelles répliques ont frappé la ville durant toute la nuit et ce dimanche matin encore.
Les hôpitaux sont saturés. Les autorités tentent de fournir des abris aux milliers d’habitants qui ont passé la nuit dans les rues, dans un froid glacial et sous une pluie verglaçante.
Plusieurs voies rapides sont coupées. L’aéroport de Katmandou, endommagé, a été fermé “pour raisons de sécurité”.
Les habitants n’ont plus accès ni à l‘électricité ni à l’eau courante.