L’Eurogroupe reconnaît que les négociations sur l’avenir financier de la Grèce sont loin d‘être terminées. Réunis hier à Bruxelles pour évoquer la
PUBLICITÉL’Eurogroupe reconnaît que les négociations sur l’avenir financier de la Grèce sont loin d‘être terminées. Réunis hier à Bruxelles pour évoquer la création d’un prêt-relais vital pour Athènes, le président de l’Eurogroupe sait que les discussions techniques seront très difficiles après un accord obtenu à l’arraché.
“Nous parlons maintenant de créer un tout nouveau programme pour trois ans, précise Jeroen Dijsselbloem. Il faudra donc bien plus à cet accord en terme d’engagements et de besoins financiers. Cela prendra du temps de négocier tout ça. Nous avons demandé aux institutions de faire aussi vite que possible, mais il faudra sans doute près de quatre semaines et non deux semaines, d’après ce que j’ai compris. Et on me dit que je suis optimiste…”
Les Allemands, eux se montrent pessimistes. S’ils saluent le travail de leur ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, ils sont plus de 70 % à penser que les Grecs ne remplieront pas les conditions stipulées dans l’accord. Des conditions qui portent, je cite, “un coup fatal” à Athènes selon Paul Krugman qui a reçu en 2008 le prix Nobel d‘Économie.
Avec APTN et AFP