Un parti au pouvoir déchiré, des fonctionnaires en colère et un vote crucial sur un troisième plan d’aide à la Grèce qui se fait attendre. À Athènes
PUBLICITÉ
Un parti au pouvoir déchiré, des fonctionnaires en colère et un vote crucial sur un troisième plan d’aide à la Grèce qui se fait attendre. À Athènes, la nuit s’annonçait longue. 3 000 manifestants issus du syndicat des fonctionnaires Adedy et du syndicat PAME ont protesté à l’extérieur du Parlement contre ce nouveau plan et ses mesures d’austérité. Pendant ce temps, Syriza, le parti de gauche radicale du Premier ministre, était au bord de l‘éclatement, une partie des députés du mouvement étant opposés au nouveau plan d’aide. La possibilité d‘élections anticipées semble plus proche que jamais.
“Je suis contre les nouvelles mesures que le gouvernement Syriza a présentées au Parlement par la petite porte, indiquait une manifestante. Les travailleurs ont voté non à 61,5 %, a-t-elle ajouté en faisant allusion au référendum de juillet.
“La solution pour la Grèce est de quitter l’Union européenne afin que la richesse de notre pays nous reviennent, ajoutait une autre Grecque. Nous avons besoin de nourriture, d’un système de santé décent et d‘éducation. En ce moment, nous nous inquiétons pour nos besoins quotidiens.”
Le troisième plan porte sur une aide de 85 milliards d’euros sur trois ans. Une réunion des ministres des Finances de la zone euro est prévue ce vendredi à Bruxelles.
Avec AFP et notre correspondant à Athènes Konstantinos Tsellos