Huit mois après l’arrivée au pouvoir d’Alexis Tsipras et un mois après le référendum sur le plan d’aide international, les Grecs retournent ce
PUBLICITÉHuit mois après l’arrivée au pouvoir d’Alexis Tsipras et un mois après le référendum sur le plan d’aide international, les Grecs retournent ce dimanche dans les bureaux de vote pour des élections législatives anticipées.
La signature du plan de sauvetage du pays avait coûté au Premier ministre sa majorité et Alexis Tsipras avait remis la démission de son gouvernement le 20 août dernier.
“J’aurais préféré ne pas avoir ces élections” explique un passant. “Trois élections dans la même année, c’est dur pour les gens, mais je vais remplir mon devoir de citoyen, on verra bien.”
“Je vais aller voter, même si j’aurais préféré qu’il n’y ait pas d‘élections” renchérit une dame interrogée dans la rue. “On a besoin de calme dans ce pays, on a besoin de travail et celui qui sera élu devrait s’occuper du secteur de la santé.”
“On ne sait pas pour qui voter” dit un autre électeur. “Nous, les plus vieux, on essaie de soutenir la jeune génération mais, malheureusement, ils partent tous à l‘étranger.”
Syriza, le parti d’Alexis Tsipras, est donné légèrement en tête des intentions de vote devant Nouvelle Démocratie, le parti de droite de Vangelis Meïmarakis, mais ni l’un ni l’autre ne semble en mesure d’obtenir une large majorité.