Qu’elles soient détruites, fissurées ou juste fragilisées, “toutes les maisons sont inutilisables”.
PUBLICITÉQu’elles soient détruites, fissurées ou juste fragilisées, “toutes les maisons sont inutilisables”. Le Maire de Visso est catégorique. Son village, comme ceux des environs, a été dévasté par le tremblement de terre qui a frappé le centre de l’Italie mercredi soir.
Depuis, des centaines de personnes sont sans-abri. Elles ont été relogées dans des refuges communautaires temporaires, mais dont certains sont établis dans des villes situées à quelques kilomètres de Visso. Le curé de la commune est inquiet.
“Il y a un risque que les gens se dispersent et que des communautés et des familles soient divisés. C’est difficile à évaluer et je ne sais pas trop ce qu’on peut faire pour ça, mais il est certain que la communication entre les familles et les amis doit être facilitée pour éviter les séparations”, explique Gilberto Spurio.
“C’est terrible. Il va falloir dix ans pour tout reconstruire. Et à mon âge, je ne sais pas où je serai dans 10 ans”, ajoute une habitante de Visso.
Désormais vides de leurs habitants, les villages de Visso, Ussita ou Castelsantangelo ont été investis par les pompiers, les secouristes et les équipes techniques chargés d‘évaluer l‘étendue des dégâts.