Les électeurs roumains sont appelés aux urnes ce dimanche pour des élections législatives.
PUBLICITÉLes électeurs roumains sont appelés aux urnes ce dimanche pour des élections législatives. Un scrutin dont la participation s’annonce faible au vu du désenchantement qui règne dans le pays.
Le Parti social démocrate est en tête dans les sondages, crédité de près de 40 % des voix. Alors qu’il avait été balayé du pouvoir sur fond d’accusations de corruption après le dramatique incendie d’une boîte de nuit à Bucarest en 2015.
Le Parti national libéral quant à lui est donné deuxième entre 18 et 27 %. Et l’Union sauvez la Roumanie se classerait en troisième position, en obtenant entre 8 et 19 %.
En cas de victoire des partis de centre droit, c’est le Premier ministre par intérim sortant, Dacian Ciolos, qui se définit comme « sans étiquette » qui serait pressenti pour former le nouveau gouvernement. Ancien commissaire européen à l’Agriculture, il s’est engagé à maintenir la discipline budgétaire.
« Pour moi, il est clair que nous avons besoin de réformer notre administration publique parce que nous devons améliorer l’efficacité des services publics pour le bien des citoyens », explique Dacian Ciolos. « Il faut aussi donner des assurances aux fonctionnaires de l’administration et à celles et ceux qui voudraient la rejoindre ».
Le 30 octobre 2015, un incendie meurtrier dans une discothèque de Bucarest avait fait 64 morts. L’indignation suscitée par le drame avait entraîné de grandes manifestations. À tel point que le Premier ministre Victor Ponta avait été acculé à la démission quelques jours plus tard.
Depuis, la Roumanie est administrée par un gouvernement par intérim composé de technocrates. En attendant les élections de ce dimanche.