En Islande, la droite se targue d'avoir redressé l'économie. Mais la lassitude face aux affaires pourrait favoriser la gauche lors de ces élections anticipées.
PUBLICITÉToujours un point d’interrogation sur la couleur du gouvernement à venir en Islande, à l’issue des législatives anticipées qui se tenaient ce samedi. Les 4è depuis la crise financière de 2008, qui a alors plongé la nation nordique dans le marasme. Neuf formations politiques étaient en lice. Seule la moitié des bulletins de vote étaient dépouillés ce matin, les résultats devraient être connus au cours de ce dimanche. Le camp du Premier ministre conservateur Bjarni Benediktsson serait crédité de 17 sièges sur 63 au Parlement, et en perdrait donc quatre. Il reste talonné par la gauche, dans un contexte propice à l’abstention. Rien n’indique que la droite parviendra à former une coalition, qui pourrait aussi émaner de ses adversaires. En tout état de cause, les discussions pour former une majorité risquent d‘être longues.