Le bilan encore très provisoire fait état d'au moins 98 morts.
PUBLICITÉDes touristes agglutinés sur une plage de Lombok en plein soleil, qui attendent un bateau pour fuir à tout prix. Après le séisme de magnitude 6.9 de dimanche, la carte postale a viré au cauchemar sur cette île indonésienne, voisine de Bali.
Tandis que dans les décombres, les secours cherchent toujours des survivants, le bilan provisoire atteint désormais les 98 morts, tous Indonésiens. Ce chiffre pourrait encore augmenter car certaines zones sont difficiles d’accès.
A Mataram, la ville principale, les hôpitaux sont totalement dépassés et manquent de médicaments. Des tentes ont été dressés à la hâte pour accueillir les centaines de blessés, comme Husni, un père de famille : "Je venais juste de finir de prier quand soudain il y a eu une importante secousse, et cette secousse qui n’a cessé d’amplifier. Ma famille et moi étions coincés à l’intérieur de la maison et on n’a pas pu s’enfuir."
Les stigmates dues au tremblement de terre et à ses 132 répliques hantent la ville, tandis que dans les quartiers, de nombreuses habitations sont trop endommagés pour que leurs habitants puissent les regagner. Beaucoup n’ont désormais d’autre choix que de vivre dehors.
L'île de Lombok avait déjà été frappée il y a une semaine par un autre séisme qui avaient fait 17 morts autour du volcan Rinjani.