L'extrême droite, arbitre du parlement andalou

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Par Anne-Lise Fantino
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Une situation inédite depuis la fin du franquisme, en Espagne.

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C'est un changement historique au parlement régional andalou, en Espagne : la fin de 36 ans de règne socialiste.

Susana Diaz va laisser son fauteuil à la nouvelle présidente de l'assemblée, la libérale Marta Bosquet, élue grâce à une coalition qui inclut l'extrême droite.

"Le Parti Populaire a été au cœur des négociations, au cœur de l'agenda, et du développement du futur programme de réformes pour l'Andalousie", déclare Teodoro García Egea, secrétaire général du parti populaire (PP). "Et par conséquent, c'est lui qui a réussi à réunir Vox et les citoyens, pour former ce gouvernement de renouveau qui commence aujourd'hui avec cette session constitutive".

Le Parti d'extrême droite "Vox" est devenu un allié incontournable, depuis sa percée lors des élections régionales, il y a près de trois semaines. Son score de plus de 10 % lui a conféré un rôle d'arbitre.

Cette union des droites va permettre au conservateur Juanma Moreno de prendre la tête de l'exécutif andalou au mois de janvier.

Du jamais-vu depuis la fin du franquisme, il y a un peu plus de 40 ans, dans la région la plus peuplée mais aussi la plus pauvre d'Espagne.

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