Ces législatives anticipées sont le scrutin le plus incertain depuis plus de quarante ans dans le pays.
PUBLICITÉJ-1 avant les législatives anticipées en Espagne. Ce sont les troisièmes élections en trois ans et demi. Le risque de blocage semble toujours aussi important. Aucun des deux principaux partis ne semble en mesure d'obtenir à lui seul une majorité absolue. Le socialiste Pedro Sanchez, Premier ministre sortant, est donné en tête par les sondages. Cette élection est un défi pour lui car il n'a pas été élu et il est arrivé au pouvoir grâce à une motion de censure contre son prédécesseur Mariano Rajoy.
Le chef de file du Parti populaire est Pablo Casado. Le parti conservateur est en deuxième position dans les intentions de vote. Le parti centriste et libéral Ciudadanos de Albert Rivera affirme vouloir "chasser dui pouvoir" les socialistes et tend la main au Parti Populaire. Pablo Iglesias, leader de Podemos, à la gauche de la gauche est lui en mauvaise posture. Les sondages lui prédisent une déroute. Le Parti socialiste pourrait toutefois nouer une alliance avec lui.
Enfin, la vraie surprise pourrait venir de Vox. Le parti d'extrême-droite de Santiago Abascal pourrait faire une entrée en force à la Chambre des députés. Il est crédité de 30 sièges de députés et d'environ 10 % des voix.