Elle avait pourtant rassemblé plus de 500 000 personnes dans la bonne humeur dans la journée.
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Scènes de chaos dans les rues de Barcelone et échange de projectiles entre forces de l’ordre et militants indépendantistes.
Vendredi soir, la capitale catalane avait des airs de guérilla urbaine : des manifestants masqués ont provoqué des incendies et ont élevé des barricades. Les canons à eau de la police ne se sont pas fait attendre.
Le gouvernement n'a pas hésité à hausser le ton à menacer les militants radicaux de représailles :
"Le code pénal sera appliqué, dans cette situation de séparatisme violent, avec toute la force nécessaire. Je leur rappelle à tous que se retourner contre les autorités peut être condamné jusqu'à 6 ans de prison", a précisé le ministre de l'Intérieur espagnol, Fernando Grande-Marlaska.
Plus tôt dans la journée, avant le début des affrontements, la manifestation contre la condamnation de dirigeants indépendantistes, avait rassemblé plus de 500 000 personnes.