Contenu partenaire

 Department of Tourism and Commerce Marketing Dubai
Le « contenu partenaire » est un contenu payé et contrôlé par l'annonceur. Ce contenu est produit par les départements commerciaux et n'implique pas la rédaction ou les journalistes d'Euronews. Le partenaire financier a le contrôle des sujets, du contenu et détient l'approbation finale en lien avec le département production commerciale d'Euronews.
Contenu partenaire
Le « contenu partenaire » est un contenu payé et contrôlé par l'annonceur. Ce contenu est produit par les départements commerciaux et n'implique pas la rédaction ou les journalistes d'Euronews. Le partenaire financier a le contrôle des sujets, du contenu et détient l'approbation finale en lien avec le département production commerciale d'Euronews.
Department of Tourism and Commerce Marketing Dubai

​Biohacking à Dubaï : "pirater" son corps pour améliorer sa santé

Focus
Focus   -  Tous droits réservés  euronews   -   Credit: Dubai

Recourir à toutes sortes de technologies pour optimiser ses fonctions corporelles et cognitives, c'est le principe du biohacking, la biologie participative. Ce mouvement gagne en popularité, en particulier à Dubaï. Ses adeptes "piratent" leur corps en procédant à des changements plus ou moins importants. Cela peut aller jusqu'aux implants et aux tests ADN. Des pratiques parfois controversées.

"Le biohacking, c'est ce nouveau terme que les gens ont commencé à utiliser," indique Dr. Nasr al Jafari, directeur médical de DNA Health, "pour désigner cette recherche d'amélioration des performances qu'elles soient cognitives, mentales ou physiques ou encore pour qualifier ceux qui cherchent à vivre plus longtemps et en meilleure santé tout au long de leur vie."

PUBLICITÉ

"Il y aura toujours des méthodes trompeuses"

Cette pratique consiste à employer tous les moyens naturels ou technologiques pour améliorer sa santé. Mais gare aux charlatans.

"Bon nombre de ces interventions ont des bases solides, mais c'est comme pour tout : il y aura toujours des gens qui emploient des méthodes trompeuses sans aucun fondement scientifique," reconnaît Dr Nasr al Jafari. "Ils se lanceront après avoir simplement entendu parler d'une technologie alors qu'elle n'a aucune base scientifique, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a aucune technique qui permette vraiment d'améliorer sa santé, de vivre plus longtemps ou d'optimiser ses performances," souligne-t-il.

Le médecin emploie des méthodes de biohacking pour lui-même. "Je surveille les quatre éléments essentiels de mon mode de vie : alimentation, exercice physique, contrôle du stress et sommeil," affirme-t-il avant d'ajouter : "Grâce à des analyses détaillées que la plupart des gens n'utiliseraient pas habituellement pour eux-mêmes, j'applique des protocoles très précis concernant les compléments alimentaires, que ce soit en prise orale ou en intraveineuse - ce que font de nombreuses personnes aujourd'hui - et même concernant le vieillissement biologique," précise-t-il.

euronews
Prise de compléments alimentaires en intraveineuseeuronewsCredit: Dubai

"Agir quand on est en bonne santé"

​​​Le biohacking, à la base, ne propose rien de neuf : nous sommes nombreux à essayer d'avoir une alimentation saine, un sommeil adapté et une activité physique régulière. Ce sont la constance et l'intensité avec laquelle ces principes sont appliqués qui feraient toute la différence.

"Le biohacking correspond surtout à cette quête de meilleure performance et de plus grande productivité, en particulier dans les années où je suis en bonne santé, où je suis actif," précise Asim Janjua, fondateur de l'entreprise Mamo et "biohacker". "Je ne sais pas ce qui m'arrivera plus tard, mais au moins, je peux agir quand je suis actif, en bonne santé, capable de travailler, de courir, de faire de l'exercice," dit-il.

PUBLICITÉ

Selon les adeptes les plus expérimentés, il faut être suffisamment informé sur les besoins de son propre corps pour avoir des résultats.

"On associe beaucoup le biohacking à la prise de compléments alimentaires : ce qui est une bonne chose," déclare Asim Janjua avant d'ajouter : "Mais, pour moi, en tout cas, c'est le niveau 3 du biohacking. Le premier niveau selon moi," renchérit-il, "c'est d'avoir un régime alimentaire adapté et d'être capable de comprendre ce que l'on mange et de faire attention à la qualité de ce que l'on mange. Le deuxième niveau, c'est de pratiquer une activité physique appropriée en plus de faire attention à sa nourriture," énumère-t-il. "Personnellement, j'ai fait du jogging pendant assez longtemps," fait-il remarquer.

"Il y a aussi le fait que chacun est responsable de ses propres efforts [qui me plaît dans cette démarche]," indique le biohacker. "Comme cela, on évite de prendre des pilules magiques ou des compléments qui permettraient de bénéficier de ce type de bienfaits," suggère-t-il.

euronews
Banc de photobiomodulation à lumière rougeeuronewsCredit: Dubai

Bains glacés, photobiomodulation et perfusions de vitamines

Bains glacés, jeûne intermittent, appareils portatifs qui enregistrent le rythme cardiaque ou encore boisson aux champignons qui remplace le café... L'offre est extrêmement large sur ce créneau.

"Nous proposons une exposition à des températures très basses dans un but thérapeutique," fait savoir ​Benny Parihar, cofondateur et associé principal de Cryo Health, qui nous accueille dans son établissement, "pour avoir toute une série de bienfaits pour la santé, principalement pour réduire l'inflammation, mais aussi sur d'autres choses comme augmenter ses performances physiques, sa production de collagène ou globalement, être en meilleure forme."

​Benny Parigar "pirate" lui aussi son propre corps :"Je fais de la cryothérapie et de la photobiomodulation à lumière rouge, mais aussi des perfusions en intraveineuse pour mieux assimiler les vitamines et je porte un bracelet connecté de fitness qui m'indique ma consommation de calories, quels sont mes niveaux de forme, etc." liste-t-il. Puis il nous présente son banc à lumière rouge sur lequel on s'allonge pendant une quinzaine de minutes sous des lampes spécifiques dans un but de détente.

Nous sommes déjà nombreux à faire du biohacking sans le savoir en surveillant notre sommeil, alimentation ou rythme cardiaque. Certains poussent l'expérience plus loin par des méthodes qui peuvent présenter des risques pour la santé en s'affranchissant des brevets et de la médecine traditionnelle.