Un projet européen étudie et protège la réserve naturelle française de Petite Terre en Guadeloupe, deux îlets à la biodiversité exceptionnelle. Ses gestionnaires œuvrent à leur protection tout en encadrant strictement l'accueil du public.
Des scientifiques étudient et protègent la réserve naturelle française de Petite Terre en Guadeloupe, deux îlets à la biodiversité exceptionnelle, dans le cadre d'un projet soutenu par la politique européenne de cohésion. Ses gestionnaires œuvrent à sa protection tout en encadrant strictement l'accueil du public.
"Verbaliser quand c'est nécessaire"
Léa Sebesi, chargée de missions scientifiques, techniques et de police de l'Association Titè qui gère la réserve en collaboration avec l'Office National des Forêts, connaît parfaitement les deux îlets qui la composent. Elle nous présente le site.
"Environ 200 visiteurs viennent quotidiennement, ils sont pour la plupart, accompagnés par des prestataires touristiques qui répondent à un cahier des charges pour pouvoir venir sur Petite Terre et il y a également des plaisanciers," précise Léa Sebesi. "Tous sont soumis au respect de la réglementation qui est mise en œuvre au sein de la réserve et donc, cela fait partie du travail des gardes de mener des actions de surveillance et parfois, de verbaliser quand c'est nécessaire," renchérit-elle.
Préserver des espèces d'oiseaux et l'iguane endémique des Petites Antilles
La jeune femme nous décrit ensuite les lieux : "Nous sommes sur Terre de Bas et juste derrière, il y a l'îlet de Terre de Haut qui est totalement fermé à la fréquentation du public pour préserver certaines espèces d'oiseaux qui viennent y nicher et également la population d’iguane endémique des Petites Antilles qui se trouve sur place."
"La réserve naturelle des îles de Petite Terre est gérée par l'Association Titè et par l'Office National des Forêts qui travaillent conjointement depuis 2002 et qui fêteront en 2022, les 20 ans de cette collaboration," souligne-t-elle pour finir.