L'immigration au cœur du débat des Européennes en Italie où à Monfalcone, dans le nord-est du pays, un tiers de la population vient de l'étranger.
PUBLICITÉDans le nord-est de l'Italie, un tiers de la population de Monfalcone vient de l'étranger.
Ce sont pour la plupart des musulmans bangladais qui travaillent sur les chantiers navals.
La maire Monfalcone s'appelle Anne Cisint, elle dénonce l'enseignement en arabe dans les centres communautaires, le port du voile par les écolières et estime que les musulmans sont désormais "trop nombreux".
Anna Cisint est membre du parti antimigrants La Ligue.
Anna Cisint, Maire de Monfalcone : “Le risque auquel nous sommes confrontés dans cette ville est le même que celui auquel nous sommes confrontés dans toute l'Europe. Les faits le montrent ».
Beaucoup des Bangladais de Monfalcone ont été recrutés à la fin des années 90 ont ensuite bénéficier des mesures de regroupement familial.
Sojun, ouvrier sur les chantiers navals : "J'ai tout de suite eu du travail, j'adore Monfalcone, c'est ma deuxième maison."
À Monfalcone, aujourd'hui, deux nouveaux nés sur trois sont des enfants d'immigrés.
Sokta Roof, épouse de Sokta : “J'aime l'Italie, je veux avoir une belle vie et je veux donner à mes enfants un bon futur ici." -
La maire de Monfalcone estime que les musulmans sont désormais "trop nombreux".
L'élue a reçu des menaces de mort et bénéficie d'une protection policière.