Une source du ministère portugais des Affaires étrangères a confirmé à Euronews qu'une professeure portugaise de 48 ans est morte dans l'accident de l'avion qui s'est écrasé dans une zone résidentielle de l'État de São Paulo.
PUBLICITÉUne citoyenne portugaise figure parmi les 61 personnes décédées dans le crash d'un avion dans l'État de São Paulo, au Brésil, vendredi.
L'information initiale a été publiée par l'agence de presse portugaise Lusa, citant une source du ministère des Affaires étrangères (MAE), qui a ultérieurement confirmé la mort du citoyen portugais à Euronews.
"Le MAE regrette ce qui s'est passé et est en contact avec les proches de la victime pour obtenir plus d'informations et apporter tout le soutien possible", a déclaré la source au téléphone, renvoyant plus d'informations au réseau social X où le ministère a posté le tweet suivant :
Gracinda Silva était professeure à l'Université technologique fédérale de Paraná, au Brésil, et voyageait avec son mari, également décédé dans l'accident.
Le président portugais présente ses condoléances à la famille
Dans une note publiée sur le site de la Présidence, Marcelo Rebelo de Sousa a adressé ses "sincères condoléances" à la famille de la professeure.
"Le président de la République s'est entretenu au téléphone avec la famille de Gracinda Castelo da Silva, la victime portugaise, qui a péri, avec son mari, dans le même accident d'avion. Professeure d'université basée au Brésil, elle est restée très attachée au Portugal, le président a présenté ses sincères condoléances à la famille", indique la note.
Les causes de l'accident n'ont pas encore été révélées
Les pompiers, la police militaire et la protection civile ont tous dépêché leurs équipes sur place. Selon les services de secours, il n'y a pas eu de victimes au sol, bien que l'avion se soit écrasé dans un quartier résidentiel.
Les boîtes noires ont déjà été récupérées, mais les causes du crash n'ont pas encore été révélées. Cependant, les experts indiquent que la cause pourrait être le "givrage", c'est-à-dire la formation de glace à haute altitude, à laquelle les avions sont préparés avec des systèmes de dégivrage.
Selon les autorités brésiliennes, "il n'y avait aucune indication d'une situation d'urgence" de la part de l'avion, qui avait été inspecté la veille du vol.