Tim Walz accepte officiellement l'investiture du Parti démocrate pour la vice-présidence américaine

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Le gouverneur du Minnesota, Tim Walz, a officiellement accepté l'investiture du Parti démocrate pour la vice-présidence, mercredi, en clôture de la troisième journée de la convention nationale du parti à Chicago.

Dans son discours, il a notamment évoqué son enfance dans une petite ville du Nebraska, pour établir un contraste avec son adversaire républicain, J. D. Vance.

"J'ai grandi à Butte, dans le Nebraska, une ville de 400 habitants", a-t-il déclaré, se moquant de M. Vance, qui vient d'une ville de l'Ohio et prétend avoir des racines dans les Appalaches. "J'avais 24 enfants dans ma classe de lycée, et aucun d'entre eux n'est allé à Yale."

Avant que Kamala Harris ne le choisisse comme colistier, de nombreux Américains n'avaient jamais entendu parler de Tim Walz. Ce choix est considéré comme une décision stratégique visant à conquérir l'électorat populaire du Midwest, dont le soutien est crucial pour les prochaines élections.

Tim Walz a repris la rhétorique acerbe qui l'a rendu populaire au cours des premières semaines de sa campagne.

"C'est un programme que personne n'a demandé", a-t-il déclaré à propos du fameux "Projet 2025", qui présente un plan détaillé pour un second mandat de M. Trump. "C'est un programme qui ne sert personne, sauf les plus riches et les plus extrémistes d'entre nous. C'est un programme qui ne fait rien pour nos voisins dans le besoin. Est-ce bizarre ? Absolument. Mais c'est aussi une erreur. Et c'est dangereux."

Franc et énergique, il a fait allusion à son expérience d'enseignant et d'entraîneur de basket et de football américain.

"C'est le quatrième quart-temps, nous sommes menés d'un but, mais nous sommes en attaque, nous avons le ballon et nous avançons sur le terrain. Et nous avons la bonne équipe".

Vétéran de la Garde nationale et chasseur invétéré, Tim Walz a également abordé la question du contrôle des armes à feu.

"Je crois au deuxième amendement, mais je pense aussi que notre première responsabilité est d'assurer la sécurité de nos enfants", a-t-il déclaré.

La troisième soirée de la convention s'est concentrée sur le thème de la "lutte pour nos libertés", avec un accent particulier sur la protection du droit à l'avortement.

"Dans le Minnesota, nous respectons nos voisins et les choix personnels qu'ils font. Même si nous ne ferions pas ces mêmes choix pour nous-mêmes, nous avons une règle d'or : mêlez-vous de vos affaires", a-t-il déclaré.

Selon lui, alors que les démocrates veulent défendre les libertés, les républicains veulent les supprimer.

"Si ces hommes reviennent à la Maison Blanche, ils commenceront à augmenter les coûts pour la classe moyenne. Ils abrogeront la loi sur les soins abordables. Ils videront de leur substance la sécurité sociale et l'assurance-maladie, et ils interdiront l'avortement dans tout le pays, avec ou sans le Congrès", a-t-il ajouté.