Au moins quatre personnes, dont un policier, sont mortes lundi à New York après qu’un homme a ouvert le feu en plein cœur de Manhattan, ont rapporté plusieurs médias américains. Le tireur est également mort après avoir, vraisemblablement, tourné l’arme contre lui-même.
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Panique à New York dans les rues de Midtown à Manhattan. Ce lundi, en fin d'après-midi, un homme armé d’un fusil a ouvert le feu dans un gratte-ciel abritant les bureaux de plusieurs grandes entreprises et associations. Trois hommes dont un policier, ainsi qu’une femme, ont été tués, tandis qu’un autre individu se trouve dans un état critique.
Les secours ont été appelés lundi vers 18 heures (minuit heure de Paris). Rapidement, des centaines de policiers, certains portant gilets pare-balles et armes lourdes, et de très nombreuses ambulances, sont arrivés sur les lieux. Des hélicoptères survolaient ce quartier d’hôtels luxueux et de sièges de grandes entreprises situé à quelques rues de Central Park.
"Nous avons perdu quatre âmes dans un nouvel acte de violence insensée", a regretté le maire de New York, Eric Adams, lors d'une conférence de presse, ne comptant pas le tireur qui aurait apparemment retourné son arme contre lui.
Les caméras de surveillance ont filmé un homme moustachu, portant des lunettes de soleil et vêtu d’une veste sombre, descendant d'une voiture noire, armé d'un fusil d'assaut M-4. Il est ensuite entré dans le bâtiment et a immédiatement tiré sur le policier avant d'"arroser le hall" de balles, a relaté la cheffe de la police new-yorkaise, Jessica Tisch.
Selon elle, l'assaillant avait visiblement décidé de prendre pour cible cet immeuble qui abrite des locaux de la Ligue professionnelle de football américain (NFL), du géant de la finance Blackstone et du cabinet de conseil et d'audit KPMG. Elle a également affirmé que le suspect, originaire de Las Vegas et qui présentait des antécédents de problèmes psychiatriques, aurait agi seul.
Avec plus d’armes à feu en circulation que d’habitants, les États-Unis affichent le taux de mortalité par fusillade le plus élevé de tous les pays développés. Ce genre de catastrophe est un fléau récurrent que les gouvernements successifs n’ont jusqu’à présent pas réussi à endiguer, de nombreux Américains restant très attachés à leurs armes. En 2024, plus de 16 000 personnes, sans compter les suicides, ont été tuées par arme à feu, selon l’ONG Gun Violence Archive.