Troisième lieu de l'Islam et site le plus sacré du Judaïsme, l'esplanade est l'un des points les plus inflammables de la région. En vertu d'un statu quo décrété après la conquête de Jérusalem-Est par Israël en 1967, les non-musulmans ne sont pas autorisés à y prier.
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Le ministre israélien de la sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, l'une des personnalités les plus radicales de la coalition gouvernementale, s'est rendu sur le site de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est pour y prier.
Troisième lieu de l'Islam et site le plus sacré du Judaïsme, l'esplanade est l'un des points les plus inflammables de la région. En vertu d'un statu quo décrété après la conquête de Jérusalem-Est par Israël en 1967, les non-musulmans peuvent s'y rendre à des heures précises, mais ne sont pas autorisés à y prier.
Itamar Ben Gvir a appelé Israël à annexer officiellement la bande de Gaza et a renouvelé son souhait de voir les Palestiniens expulsés du territoire.
Le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré qu'Israël ne modifierait pas les normes régissant le site à la suite de la visite du ministre.
Les précédentes visites d'Itamar Ben Gvir sur le lieu saint ont provoqué une éruption de violence à l'intérieur et autour du site, alimentant une guerre de 11 jours avec le Hamas en 2021.
Cette visite a déclenché une vague de condamnations régionales et fait craindre une nouvelle escalade des tensions. Elle intervient en réponse à la diffusion de vidéos d'otages israéliens décharnés aux mains du Hamas dans la bande de Gaza.
Benjamin Netanyahu a dénoncé une mise en scène "cynique et odieuse", et a sollicité l'aide du Comité international de la Croix-Rouge pour fournir "nourriture" et "traitement médicaux" aux otages israéliens. Une demande à laquelle le Hamas s'est dit prêt à répondre positivement en contrepartie, au préalable de l'ouverture "régulière et permanente" des corridors humanitaires jusqu'à Gaza.
L'ONU estime que 500 à 600 camions transportant de l'aide sont nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins des deux millions d'habitants de Gaza qui vivent dans des conditions proches de la famine.
Selon le ministère de la Santé de l'enclave, dirigé par le Hamas, 93 enfants et 82 adultes sont morts de causes liées à la malnutrition. Un chiffre qui devraient augmenter, estiment Les Nations unies, Israël limitant toujours l'acheminement de l'aide.
Ce dimanche, au moins 33 Palestiniens tués dimanche alors qu'ils se rendaient à des points de distribution de l'aide, selon des chiffres fournis par les autorités sanitaires palestiniennes contrôlées par le Hamas.
Une cinquantaine d'otages sont toujours détenus par le Hamas à Gaza, dont 20 seraient encore en vie.