Cette décision intervient dans le cadre du déploiement de près de 2200 soldats dans la capitale américaine, Donald Trump affirmant vouloir "nettoyer la ville", qui serait selon lui, "envahie par des gangs".
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Dans le cadre du déploiement de la Garde nationale à Washington décidé par Donald Trump en août dernier, certaines unités patrouillant dans la capitale américaine ont commencé à porter des armes à feu.
L'utilisation d'armes doit être envisagée "en dernier recours et uniquement en réponse à une menace imminente de mort ou de dommages corporels graves", précise un communiqué de l'armée américaine.
Certaines unités sont désormais équipées d'armes de poing et d'autres de fusils, selon un fonctionnaire du ministère de la défense qui s'est exprimé sous couvert d'anonymat.
Cette évolution intervient après le renforcement des effectifs à Washington. Près de 2200 soldats ont été déployés dans la capitale, dirigé par les démocrates.
Par cette mesure, Donald Trump affirme vouloir nettoyer la ville, qui serait selon lui "envahie par les gangs". Selon les statistiques de la mairie, la criminalité en général serait en recul après une flambée en 2023. Toutefois, le taux d'homicide à Washington serait l'un des plus élevés aux Etats-Unis.
Dans un premier temps, le président américain a fait appel à 800 membres de la Garde nationale du district de Columbia. Six États dirigés par des républicains ont ensuite envoyé des troupes supplémentaires en renfort.
Donald Trump envisage d'étendre ces déploiements à d'autres villes dirigées par des démocrates, telles que Baltimore, Chicago et New York.
Le maire de Chicago, Brandon Johnson, a réagi en déclarant que la ville n'avait pas besoin d'une "occupation militaire" et qu'il intenterait une action en justice pour l'en empêcher.
"Nous n'allons pas abandonner notre humanité à ce tyran", a affirmé Brandon Johnson "Je peux vous dire que la ville de Chicago a une longue histoire de résistance à la tyrannie, de résistance à ceux qui veulent saper les intérêts des travailleurs."