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Trump presse l'OTAN de cesser les achats de pétrole russe pour pouvoir sanctionner Moscou

Le président Donald Trump et la première dame Melania Trump assistent à une cérémonie au Pentagone pour commémorer les attentats du 11 septembre 2001, jeudi 11 septembre 2025, à Washington.
Le président Donald Trump et la première dame Melania Trump assistent à une cérémonie au Pentagone pour commémorer les attentats du 11 septembre 2001, jeudi 11 septembre 2025, à Washington. Tous droits réservés  AP Photo/Julia Demaree Nikhinson
Tous droits réservés AP Photo/Julia Demaree Nikhinson
Par Evelyn Ann-Marie Dom & Alexander Kazakevich avec AP
Publié le Mis à jour
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Le président américain a appelé ses alliés à cesser d'acheter du pétrole russe et a menacé la Chine de droits de douane allant de 50 % à 100 %, pour qu'elle diminue son soutien à Moscou.

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Donald Trump se dit "prêt" à imposer des "sanctions sévères" à la Russie, lorsque tous les membres de l'OTAN cesseront d'acheter du pétrole russe. C'est ce qu'a déclaré le dirigeant américain dans une lettre adressée aux alliés, partagée samedi sur son réseau Truth Social.

Le président des États-Unis a ajouté que la détermination de l'OTAN à gagner "était loin d'être à 100 %" et a qualifié l'achat de pétrole russe par certains membres de l'alliance de "choquant", sans nommer ces clients de Moscou.

"Cela affaiblit considérablement votre position et votre pouvoir de négociation vis-à-vis de la Russie. Quoi qu'il en soit, je suis prêt à "passer à l'action" quand vous le serez. Dites-moi simplement quand", a-t-il martelé.

De surcroît, Trump a suggéré que l'OTAN, "en tant que bloc", impose des droits de douane de 50 % à 100 % à la Chine, qui, selon lui, seront "entièrement levés" après la fin de la guerre entre la Russie et l'Ukraine.

"La Chine exerce un contrôle important, voire une emprise, sur la Russie, et ces droits de douane puissants vont briser cette emprise", a écrit le chef de la Maison Blanche.

Depuis 2023, la Turquie, membre de l'OTAN, est le troisième acheteur de pétrole russe après la Chine et l'Inde, pays non membres de l'alliance. D'autres États membres de l'OTAN ont acheté du pétrole russe, notamment la Hongrie et la Slovaquie.

Le président américain a promis à plusieurs reprises de mettre rapidement fin à la guerre qui sévit sur le continent européen, mais il n'a pas, jusqu'ici réussi à obtenir des concessions concrètes de la part Vladimir Poutine, malgré plusieurs entretiens téléphoniques et un sommet en Alaska.

"Ce n'est pas la guerre de Trump (elle n'aurait jamais commencé si j'avais été président !), c'est la guerre de Biden et de Zelensky. Je suis seulement là pour aider à y mettre fin et à sauver des milliers de vies russes et ukrainiennes", a-t-il écrit dans le même message, refusant de nommer l'agresseur dans cette guerre.

L'appel de Trump intervient quelques jours après l'incursion inédite de drones russes dans l'espace aérien de la Pologne, ce qui a déclenché l'activation de l'article 4 du traité de l'OTAN.

Cette disposition prévoit la tenue de consultations entre alliés "chaque fois que, de l'avis de l’un d’eux, l'intégrité territoriale, l’indépendance politique ou la sécurité de l'une des parties sera menacée".

Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a depuis annoncé un programme de renforcement du flanc est, qui vise à décourager toute nouvelle incursion russe et à témoigner de la solidarité avec la Pologne.

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